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Dossier de la Rédaction

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La main tendue au secteur privé

Dans toutes les économies, le secteur privé constitue le moteur de la croissance. Dans le contexte de l’économie camerounaise, on est encore loin du compte par rapport au rôle attendu du privé. Pourtant, le gouvernement n’a de cesse de se concerter avec le secteur privé national, afin de susciter son implication effective dans la réalisation des objectifs de croissance économique et de création d’emplois. L’image que projette le secteur privé national n’incite pas à l’optimisme quant au rôle éminent qu’il est appelé à jouer en vue de la croissance forte qu’exige l’atteinte du stade de l’émergence. Il s’avère, en effet, que la grande majorité des investissements privés sont orientés vers le secteur tertiaire fortement alimenté par les importations, et que la plupart de ces entreprises fonctionnent dans l’informel. Pour autant, les entreprises du secteur privé n’en sont pas moins appelées à s’impliquer dans la réalisation des ambitions légitimes que le Cameroun nourrit dans les domaines agricole, minier, touristique, artistique, sportif et environnemental.

S’adressant à ses jeunes compatriotes à la veille de la 49e édition de la fête qui leur est consacrée, le chef de l’Etat, Paul Biya a insisté entre autres sur le fait que « l’embellie de notre économie doit durer et se consolider pour conduire à l’émergence », la jeunesse devant, en tout état de cause, continuer à y trouver son compte. A condition que toutes les parties prenantes s’approprient les enjeux de l’évolution technologique qui a changé le cours des choses, imposant la correction sans délais de l’inadéquation formation/emploi, avec un accent particulier sur la formation des techniciens et des ingénieurs. Une demande forte à laquelle la professionnalisation engagée dans l’enseignement, aux niveaux secondaire et supérieur, vise à apporter une réponse.

L’artisanat et les petites entreprises, véritables niches de croissance et d’emplois qualifiés occupent encore une place prépondérante dans l’économie nationale. Aussi, le président de la République juge-t-il indispensable que soient mises en place de meilleures structures de formation dans les filières préparant les jeunes aux métiers aussi sollicités que plombier, électricien, mécanicien auto et industriel, pour n’en citer que quelques-uns. L’intérêt de voir les structures de formation pointue se multiplier est d’autant plus grand que les besoins du Cameroun dans les spécialités les plus demandées vont s’augmenter sans cesse, avec l’industrialisation que préfigurent les grands projets structurants, et la révolution agricole qu’induira l’agriculture de seconde génération.

En matière de renforcement des capacités des jeunes et de promotion de l’emploi, le gouvernement a fait sa part. La professionnalisation des enseignements est une réalité de plus en plus palpable dans nos universités. Les administrations et structures telles que les ministères en charge du travail, à travers le Fonds national de l’emploi, de l’emploi et de la formation professionnelle, des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat jouent un rôle déterminant en matière de formation professionnelle, de promotion de l’auto-emploi et de financement des micro-projets. Parce que nous pouvons et devons faire plus et mieux, le chef de l’Etat tend la main au secteur privé : « Je demande également aux chambres consulaires, aux organisations patronales, bref au secteur privé, de prendre leur part de responsabilité ». En mettant en place des centres de formation et/ou en se mettant en synergie avec nos universités, le secteur privé ainsi interpellé contribuera à mettre sur le marché de l’emploi des apprenants et diplômés plus opérationnels.

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