Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Retour sur le pont pour leContre-amiral Jean Mendoua, nouveau chef d’état-major de la Marine nationale

Un mélange de décontraction et de discrétion se dégage à l’abord de ce tout nouvel officier général.


Il a le regard vif et le pas léger, quand il salue ses hommes de la garde présidentielle. Sans le geste martial, on ne dirait pas que c’est sur ces épaules qu’a reposé le commandement de ce corps d’élite de l’armée nationale depuis 2001. « Lui, ne parle pas », confie un de ses proches. Ce sont donc ses états de service qui parlent au nom du contre-amiral Jean Mendoua, formé à l’Ecole navale en France, qui va désormais prendre en charge la direction de la flotte et des établissements de la défense du Cameroun sur les mers et les côtes.

C’est à l’Ecole des fusiliers marins et commandos de Lorient et à l’Ecole des troupes aéroportées de Pau que ce soldat a eu le pied marin. L’ancien élève des religieux du collège Bonneau à Ebolowa où il vint au monde en 1956 et du lycée Leclerc de Yaoundé est devenu un soldat sur qui les autorités camerounaises ont pu compter. Au lendemain de la tentative manquée de coup d’Etat d’avril 1984, le chef de section de la compagnie des fusiliers marins détachés à Yaoundé est intégré dans une compagnie de protection du palais présidentiel. Il ne quittera plus la barrière de sécurité qui protège la clé de voûte des institutions républicaines : le président de la République. Et dès 1986, il commande l’une des quatre compagnies d’intervention mise sur pied à la toute nouvelle Garde présidentielle.

Enchaînant les responsabilités dans la formation de ces soldats ou dans leur commandement à Etoudi ou ailleurs, le contre-amiral Mendoua aura passé toute une vie sous le béret violet de la Gp. Ce sportif décoré de la Croix de la valeur militaire à l’Ordre des armées lors du jubilé d’or de nos forces de défense à Bamenda en décembre 2010 va donc répondre à l’appel du large qui marqua ses premiers pas sous les drapeaux, dans les bâtiments de la Marine nationale. Il n’y aura que ses « nombreux enfants », aimant Etoudi comme on s’attache à la terre natale pour s’y sentir dépaysés, Madame Mendoua étant habituée à la contrainte de la fidélité de cet engagement militaire.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière