C’était une grande première. Jamais auparavant, aucun Secrétaire général du parti au pouvoir, pas même du temps de l’UNC, n’avait foulé le sol du Moungo. Pour ne pas manquer un rendez-vous capital de l’histoire politique de leur terroir, militants et sympathisants du RDPC, élites intérieures et extérieures toutes sensibilités confondues ont su mettre une sourdine aux susceptibilités, querelles et incontournables batailles de leadership. Autour du ministre Siegfried David Etame Massoma, ils ont mis les petits plats dans les grands. Et au bout des courses, une fête totale, belle et colorée. Une communion parfaite entre René Sadi et la base militante du parti dans le Moungo.
Illustration palpable parmi d’autres de la vitalité du RDPC ici, l’inauguration dimanche en début d’après-midi de la maison du parti à Mbanga. Dans une impressionnante mobilisation populaire, comme la veille. Pas étonnant, à la vérité. Car, en détenant les six sièges de députés à l’Assemblée nationale et en contrôlant la totalité des treize municipalités de la circonscription électorale, le RDPC se présente et s’impose comme le parti dominant dans le Moungo. Ce qui n’exige pas moins une vigilance de tous les instants, rien n’étant jamais définitivement acquis en politique. D’où la nécessité de se mobiliser, de ne pas baisser la garde afin de consolider les acquis.
C’est la substance du message délivré samedi dernier à la place des fêtes de Nkongsamba par un René Sadi visiblement ravi du travail abattu au sein des cinq sections locales du RDPC, dont il était l’hôte. Venu, à la tête d’une imposante délégation, galvaniser des hommes et des femmes acquis à la cause du Renouveau, le Secrétaire général du Comité central du RDPC a tenu à rappeler les défis et enjeux de l’heure : préserver les acquis précieux que sont la paix, la stabilité et l’unité du Cameroun. En partant à la victoire lors de la prochaine élection présidentielle l’artisan de ces acquis : Paul Biya.
Dans une saisissante ambiance d’euphorie militante, René Sadi a souligné la complexité manifeste de notre pays, avant d’exhorter son auditoire à soutenir plus que jamais le président Paul Biya, ce « chef d’exception » qui a su conduire le processus de construction du Cameroun avec lucidité, courage, persévérance, sang-froid… Et ce, en dépit de nombreuses embûches et épreuves implacables sur le parcours.
Face aux menaces de déstabilisation et de désordre, M. Sadi a demandé aux fils et filles du Moungo acquis aux valeurs de paix, de tolérance, de dialogue et de solidarité de préserver l’avenir du Cameroun. Un pays qui, a-t-il ponctué, « change sous nos yeux et va changer davantage », avec les projets structurants annoncés, et dont certains sont déjà dans une phase opérationnelle. Avec une incidence positive sur les conditions de vie des populations.
D’ores et déjà, le Moungo a de quoi se frotter les mains. En particulier, la belle cité de Nkongsamba qui retrouve progressivement son éclat et son rayonnement d’antan, ainsi que l’ont reconnu sans ambages plusieurs orateurs samedi dernier. La réfection de la voirie urbaine du chef-lieu du Moungo et d’autres villes voisines à l’instar de Melong et Baré Bakem est de nature à faire des envieux à travers le pays. Sans compter le bitumage et le profilage de nombreux axes routiers de la région. Des réalisations éloquentes qui témoignent à suffisance de l’intérêt, de la sollicitude du chef de l’Etat à l’endroit du Moungo.
Toutes choses qui expliquent sans doute ce qui peut s’apparenter à un retour d’ascenseur : dans une motion de soutien et d’encouragement, adressé au chef de l’Etat, militants et sympathisants du RDPC, élites et forces vives du département se sont engagés à renouveler à Paul Biya leur confiance lors des échéances électorales en vue. A commencer par la présidentielle de cette année. Explication avancée : Paul Biya leur apparaît comme « le seul garant de la stabilité et du progrès de notre pays. »
Au regard de l’impressionnante mobilisation observée autour de sa visite de travail dans le Moungo, il est permis de penser que René Sadi regagne Yaoundé heureux comme Ulysse. Après un voyage porteur sur les hauteurs des monts Manengouba, Nlonako et Koupé.
