Jules Marcellin Ndjaga a été installé hier à Ebolowa.

Traduire dans les faits toute la force du décret du chef de l’Etat, signé le 14 mars dernier, nommant les gouverneurs des régions. Tel est le sens de la cérémonie qui a eu comme cadre la place des fêtes de Nko’ovos, à Ebolowa. Sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), René Emmanuel Sadi, tout le gratin administratif, politique, religieux et traditionnel, voire une foule nombreuse des fils de la région, est venu rehausser l’éclat d’une cérémonie de prise de commandement de Jules-Marcellin Ndjaga qui se succède à lui-même au poste de gouverneur de la région du Sud. L’importance de cet événement consacrant la continuité a été soulignée à grands traits par le Minatd, dans son allocution de circonstance, qui selon René Emmanuel Sadi, « consiste à renouveler solennellement la confiance du chef de l’Etat à celui qui est appelé de conduire les destinées de cette région ».

Simple et convivial, le rituel de la prise de commandement a accordé une place primordiale dans le portrait de l’homme à l’honneur. Le parcours de Jules-Marcellin Ndjaga a ainsi été présenté et sa riche expérience dans le commandement exaltée, par le Minatd. Toute chose, a-t-il dit, qui font qu’il n’y a aucun doute que celui qui a su maintenir paix et cohésion sociale dans le Sud depuis 2010, conduira avec tact, sagesse et doigté toutes les entreprise d’aujourd’hui qui feront de la région du Sud « une locomotive du développement du Cameroun, voire de la sous-région ». Précisant le contexte de cette installation, René Emmanuel Sadi a réaffirmé l’espoir et la conviction du président de la République et du gouvernement de voir les grands chantiers structurants de la région se traduire en grandes réussites. D’où ces recommandations dont le maître-mot a porté sur l’engagement du gouverneur à apporter une attention particulière à l’ensemble des initiatives, petites ou grandes, concourant au développement socio-économique de la région. Toute chose qui ne saurait se réaliser sans préservation de la paix à l’intérieur des 47.190 km2 de la région.