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Dossier de la Rédaction

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La Chambre des Comptes renforce sa touche

Pour la troisième année consécutive, la Chambre des comptes de la Cour suprême a procédé mardi à Yaoundé à la présentation publique de son rapport 2011. Un ensemble d’informations destinées légalement et prioritairement au président de la République, au président de l’Assemblée nationale et au président du Sénat. Avant de s’ouvrir au grand public, les travaux et observations de la Chambre devant faire l’objet d’une publication au Journal officiel, en vue de contribuer à l’amélioration de la gouvernance à travers une bonne gestion des finances publiques dans notre pays. Ce qui conforte la Cour suprême, particulièrement la Chambre des comptes, qui en est une composante, dans son rôle, de « gardienne du respect de la réglementation financière et comptable » au Cameroun.

Créée par une loi de 2003, la Chambre des comptes se fraie ainsi progressivement un passage dans les institutions de la République, tout en imprimant ses marques. Sans nécessairement jeter en pâture gestionnaires et comptables publics. Au demeurant, M. Marc Ateba Ombala a tenu à lever toute équivoque, le rapport de la Chambre des comptes qu’il dirige « ne saurait être perçu comme un florilège des condamnations ou de sanctions. Ce serait, selon lui, méconnaître l’objectif d’amélioration de la tenue des comptes et de discipline des comptables et autres gestionnaires tel que fixé par la loi du 21 avril 2003 définissant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Chambre des comptes.

Pour M. Ateba Ombala, en effet, le rapport publié par son organisme doit plutôt être perçu comme « une source d’informations et d’enseignements pour les comptables et gestionnaires, ainsi que pour les citoyens et leurs représentants à tous les échelons de l’Etat ». Avant de promettre, dans un échange nourri avec la presse, un renforcement et une amélioration croissants de l’action de son équipe qui rode progressivement les mécanismes de son intervention. Toutes choses qui devraient, à terme, convaincre les sceptiques acquis à l’idée que la Chambre « prêche dans le désert ». D’ailleurs M. Ateba Ombala et son équipe affirment se réjouir que leurs avis soient de plus en plus pris en compte par diverses administrations, notamment au niveau du ministère des Finances.

Le rapport 2011 de la Chambre des comptes de la Cour suprême s’étend sur ses activités au cours de cet exercice, statistiques à l’appui. Des données qui laissent apparaître une densification du travail abattu par la Chambre par rapport à ses premiers pas. Le rapport –près de 200 pages – comporte outre les arrêts de la Chambre en 2011, des actes extra juridictionnels dont un portant sur la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) pour les exercices 2004 et 2005.

 

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