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Dossier de la Rédaction

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Les experts en désaccord sur le Financement alternatif de l’UA

La déclaration des ministres est vivement attendue vendredi.


La conférence extraordinaire des ministres de l’Economie et des Finance de l’Union africaine (UA) a été bel et bien ouverte jeudi à Yaoundé. Tous les documents à examiner par les ministres n’étaient pas encore transmis. Réné N’Guettia Kouassi qui préside la réunion des experts explique : « Tous les rapports n’ont pas été adoptés mercredi. Nous avons accusé du retard parce que les documents doivent être traduits dans les quatre langues de l’Union africaine. Les ministres ont accordé la journée d’hier pour boucler les travaux ». La déclaration des ministres portera sur deux questions cruciales : l’adoption des textes constitutifs du Fonds monétaire africain (FMA) et les sources de financement alternatif de l’UA.

Sur ce deuxième sujet, des options sont proposées: soit les contributions budgétaires classiques, soit des prélèvements sur des produits divers : les assurance, les billets d’avion, les importations, etc. ou les deux, avec à terme, la substitution des contributions existantes par le financement alternatif. Le choix s’est avéré difficile pour certains pays qui évoquent plusieurs raisons. D’après les experts, il faut que le parlement de quelques Etats se prononce d’abord. Pour d’autres comme l’Afrique du Sud, il faut au préalable, un consensus national, dans la mesure où le pays applique plusieurs modes de fiscalité. Pareille pour les pays du Maghreb qui souhaitent une discussion à l’interne d’abord. Cependant, des sources concordantes affirment que des cas d’"égoïsme" ont été notés. Sur ce point, Réné N’Guettia Kouassi précise ce qui suit : « Les divergences sont naturelles et compréhensibles. Chaque pays défends ses intérêts souverains. Au sein de l’UA c’est l’intérêt continental qui doit primer. Les questions débattues suscitent des adhésions, de désaccords et même des incompréhensions. Il est question de tout faire pour obtenir un consensus d’autant plus que le mode de financement espéré participe de l’accroissement du budget de l’Union africaine afin qu’elle soit capable de générer les fonds pour ses projets. Si les nouveaux mécanismes sont mis en place et sont efficaces, ils finiront par se substituer aux contributions statutaires».

S’agissant des textes constitutifs du FMA, il y aurait eu presque unanimité sur le protocole. Quelques achoppements ont été néanmoins observés sur le statut. Ici, chaque pays devra choisir son option pour contribuer au capital de l’institution. Quatre choix sont offerts.

La déclaration des ministres est vivement attendue ce jour. Certaines personnes introduites pensent même qu’on pourrait attendre encore un peu. Ceci, pour permettre aux pays d’harmoniser leurs positions. Mais si les ministres ne se prononcent pas aujourd’hui, ils devraient le faire avant janvier puisque ces sujets hautement importants sont inscrits à l’agenda des chefs d’Etat qui tiennent leur sommet du mois prochain. Les travaux ont été ouverts hier par Essimi Menye, représentant personnel du Premier ministre.


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