La cérémonie y relative s’est déroulée hier à Yaoundé.
Le riz sera désormais mieux irrigué à Nanga-Eboko, département de la Haute-Sanaga, région du Centre. Et pour cause, le Centre d’application et des technologies agricoles est opérationnel.
Il s’agit d’une infrastructure étendue sur 100 hectares qui abrite de nouveaux bâtiments administratifs et pédagogiques (bureaux, salles de classe de formation, laboratoires, internat, stations de pompage) et surtout des terres aménagées devant servir à expérimenter la culture du riz irrigué. Le transfert de technologies agricoles avancées via cette structure va favoriser une meilleure production de riz au Cameroun. Hier à Yaoundé a eu lieu la cérémonie de remise et de réception du Centre d’application et des technologies agricoles, projet pilote de coopération bilatérale entre la Chine et le Cameroun dans le secteur agricole à la partie camerounaise qui a accusé réception à travers reçu le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye. A cette occasion, Li Chang Lin, chargé d’affaires à l’ambassade de la République populaire de Chine au Cameroun a réitéré par ce geste, la volonté de son pays à accompagner le Cameroun, dans l’amélioration de sa production agricole. De l’avis du ministre, c’est une œuvre de restructuration pour le développement de l’agriculture et la création d’emplois. Li Chang Lin ajoutera que « c’est l’un des dix centres du genre en Afrique », a rappelé Li Chang Lin.
Les recherches sur les nouvelles variétés de riz y sont également prévues. « Les Camerounais vont apprendre à produire la semence de riz à Nanga-Eboko, à croiser les variétés pour trouver celles ayant de meilleurs rendements et pourquoi pas trouver celles qui ont un goût qu’apprécieront les Camerounais », a expliqué Essimi Menye. Dans cette logique, une plaque de l’antenne de l’Université d’agriculture et de foresterie du Nord-Ouest de Chine à ouvrir à Nanga-Eboko, a été également remise au Minader. L’antenne va accompagner le Cameroun dans le volet formation en production de semences améliorées, amélioration des cultures, mécanisation, voire transformation. Une approche que le Minader envisage d’adopter pour d’autres centres de formation. « Avec des laboratoires et surtout des espaces d’expérimentation et d’application, les diplômés de nos écoles d’agriculture pourront être autonomes au sortir de l’école », a poursuivi le ministre. Et de conclure, « aujourd’hui, le centre est prêt. Il ne nous reste qu’à y installer l’électricité et de l’eau pour démarrer les opérations».
