Les 5es Journées internationales consacrées au secteur ouvertes hier, sous le patronage du Minfi.

Pourquoi naissent et meurent les microfinances ? Peut-on croire en ces structures ? Quels problèmes posent-elles, notamment en matière de gouvernance ? C’est à ces questions et à bien d’autres que des réponses devraient être apportées pendant les trois jours du colloque ouvert hier à l’université de Douala. Les 5es Journées internationales de microfinance ont été lancées ce 11 septembre au campus de l’Enset, sous le thème « Mutations et crises de la microfinance ». Un atelier scientifique organisé par l’université de Douala, l’Essec et l’Enset, en partenariat avec l’Association internationale des chercheurs francophones en microfinance (Aicfm), l’université d’Orléans, le Laboratoire d’économie d’Orléans et l’université de Rouen.

La question de la viabilité des établissements de microfinance préoccupe les pouvoirs publics au plus haut point. C’est en substance ce qu’a expliqué le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, sous le patronage duquel ces journées sont organisées. « Aujourd’hui au Cameroun, nous comptons plus de 350 établissements de microfinance, qui apportent une contribution énorme au niveau de la mobilisation de l’épargne », a déclaré le Minfi à la presse au terme de l’ouverture solennelle du colloque.

Cela dit, et les organisateurs s’accordent sur la question, tout n’est pas toujours rose dans le secteur. Des crises, des soubresauts, ont souvent été enregistrés, et pas qu’au Cameroun. Aux différents acteurs de poser les bases de l’assainissement. Dans ce sens, l’université – dont le recteur Dieudonné Oyono a dit qu’elle s’adaptait à la nouvelle donne socioéconomique à travers de nouveaux profils de formation – a aussi un rôle à jouer.