Le gouverneur Abakar Ahamat a supervisé un atelier à ce sujet du 24 au 25 février dernier.

Les élus locaux, le Programme national de développement participatif (Pndp) et le ministère de l’Economie, de la planification  et de l’Aménagement du territoire se donnent la main pour orienter le développement des localités de la région de l’Adamaoua vers la modernité. C’est à ce sujet qu’un atelier sur le Programme des investissements publics(PIP)  pour l’année 2014 -2016 s’est tenu à Ngaoundéré du 24 au 25 février 2014. Il est question pour le Minepat à travers sa direction nationale pour les investissements publics, d’élaborer un choix judicieux des projets utiles pour les populations à la base. Selon le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Abakar Ahamat, qui supervisait les travaux, « il faut que l’intérêt de la population prime sur le choix des projets à réaliser. Il faut absolument favoriser le développement des localités et non les intérêts égoïste des individus», a-t-il martelé. En s’adressant particulièrement aux maires de la région, il a orienté les priorités vers les secteurs tels que l’éducation, l’énergie, l’eau, l’élevage et l’agriculture, secteur clé de ce programme.

Le conseiller technique N°3 au Minepat, Alhadji Magra, chef de la mission venue de Yaoundé, a quant à lui estimé que ces travaux ont une importance capitale car, « le document qui en sortira est un instrument pour accroitre les investissements, lutter contre la pauvreté. Il va refléter les besoins réels des populations à la base. C’est un outil au service du gouvernement et des partenaires au développement», a précisé Alhadji Magra. Pour être plus concret, le gouverneur de l région de l’Adamaoua a veillé personnellement à ce que tous les participants, venus des profondeurs de son unité de commandement, soient repartis dans cinq groupe représentant les départements de la région, à savoir : le Djerem, la Vina, le Mbere, le Djerem et le Mayo Banyo. Leur implication permet d’aller au détail dans les difficultés rencontrées par les populations. Pour le 3^ème adjoint au maire de Ngaoundéré II, l’initiative est salutaire, nous nous sentons impliqués et là, nous participons directement aux décisions contrairement au passé où elles étaient prises à Yaoundé et nous tombaient du ciel à notre grande surprise », a fait remarquer Mamma Koulsoumy. Après la clôture des travaux d’hier, il revient maintenant au Minepat de jouer sa partition pour que le développement local tant souhaité prenne corps dans l’Adamaoua.