Le MINEPAT et le représentant de la banque belge BELFIUS A. ont procédé vendredi dernier à Kribi à la signature de la convention de financement d’un montant de 30 milliards de F.
Le port en eau profonde de Kribi disposera bientôt d’une autonomie d’approvisionnement en eau potable assurée par le biais d’une station de traitement, d’un forage et d’une base de stockage d’une capacité de 200 mètres cubes par jour. Le projet permettra de couvrir les besoins du port en phase I et les autres composantes du Complexe industrialo-portuaire de Kribi (CIPK) via le réseau public et ? par conséquent, à prévoir les besoins futurs. Il fallait donc des financements pour lancer les travaux qui seront réalisés par ASPAC Intl SPRL, une société belge.
Vendredi dernier, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Louis Paul Motaze, au nom de l’Etat du Cameroun et Danny Feremans pour la banque belge BELFIUS A., ont procédé à Kribi, à la signature de la convention de financement de la première phase du projet d’approvisionnement en eau potable du CIPK. Ont également assisté à cette cérémonie de signature de convention de financement, côté camerounais, le ministre de l’Eau et de l’Energie, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, le ministre délégué aux Transports, les directeurs généraux de CAMWATER et de la CDE et le préfet de l’Océan. Côté belge, on notait la présence de l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun. Cette convention d’un montant de 30 milliards de F est un prêt garanti par l’Etat belge. Il a été consenti à un taux concessionnel et sera remboursé sur une période de 12 ans.
La banque BELFIUS A. va financer à 100% le projet d’approvisionnement en eau potable du complexe portuaire et de la nouvelle ville de Kribi. D’après les termes du contrat, ce projet se fera en mode6clé en main. Sa durée de réalisation est estimée à trois ans. Depuis plusieurs années, le Cameroun et la Belgique entretiennent de relations de partenariat qui s’illustrent entre autres faits par le financement d’importants projets de développement au Cameroun, notamment dans le domaine des infrastructures portuaires, routières et urbaines, ainsi que dans le secteur de l’approvisionnement en eau potable.
