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Dossier de la Rédaction

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Multiplication d’actes exhibitionnistes

Plusieurs cas d’individus exposant leur nudité en public ont défrayé la chronique ces dernières semaines.

Le week-end dernier, au lieu dit rond-point Petit-pays à Makèpè, une dame non identifiée, descendue de son véhicule s’est déshabillée avant de se baigner dans une mare d’eau. Devant un public médusé qui ne comprenait rien à cet acte. La dame qui a été reconnue par certains témoins comme la promotrice d’un établissement scolaire à Ndogbong, a été escortée jusqu’à Logpom, vraisemblablement son lieu de résidence, par des conducteurs de moto-taxi. Elle aurait répété pendant son acte, selon plusieurs témoins : « Est-ce que ça ne suffit pas encore ? » Lundi 30 août dernier, vers 15h, c’est  une jeune fille de 23 ans, aux allures de star, roulant également carrosse, qui a effectué le même rituel au lieu dit Douche municipale à Akwa. Après être descendue de sa Rav 4, elle s’est dénudée, et a plongé dans le bassin à jet d’eau, récemment aménagé par la Communauté urbaine de Douala, pour se « baigner ».

Immédiatement, une foule compacte a accouru. Pendant que certains l’injuriaient, d’autres se rinçaient simplement les yeux. Conduite vers le poste de police situé non loin de là, la jeune fille récupérera ses vêtements et s’en ira. Selon certains taximen, ce phénomène n’est pas nouveau à Douala. « Un jour, vers 11h30 mn, j’ai transporté une jeune fille d’Akwa pour le rond-point Deido. En cours de chemin, elle m’a dit qu’elle devrait faire vite, car, à midi, elle doit coucher avec un fou. Quand je l’ai déposée, j’ai garé pour l’observer. Elle a conversé avec un malade mental et, une fois le marché conclu, ils se sont retirés derrière les boutiques de vente de portables. La population s’est alors mise à crier », raconte le  taximan.

Merlin W., un conducteur de moto-taxi, lui, a vécu une scène similaire au rond-point 4e en 2008. « Une quadragénaire était descendue de sa mercedes pour se baigner dans une mare d’eau. Une passante qui l’a reconnue a alerté ses enfants, pour leur dire de venir voir ce que faisait leur maman. Ces derniers sont venus récupérer leur mère avec un autre véhicule, abandonnant la cylindrée sur place », raconte Merlin W. Selon le commissaire de police principal en retraite, Charles Aimé Ngom, l’acte d’exhibitionnisme est une atteinte à l’ordre public. Un citoyen qui se sent outragé peut porter plainte. Le code pénal en son article 263 prévoit un emprisonnement de 15 jours à deux ans, une amende de 10 000 Fcfa à 100 000 Fcfa, ou  l’une de ces deux peines seulement à celui qui outrage publiquement la pudeur. L’outrage public à la pudeur consiste dans le fait de commettre publiquement un acte contraire aux bonnes mœurs. Il appartient tout de même au ministère public d’apprécier avant toute poursuite dans quelle mesure la pudeur a pu être outragée.

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