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Dossier de la Rédaction

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Chantier naval: les ex-temporaires à nouveau mécontents

Ils ont encore exigé le paiement de leurs indemnités lundi dernier.

Après quelques mois de silence, les ex employés temporaires du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) reviennent à la charge. Lundi dernier dans la matinée, les contestataires ont une nouvelle fois manifesté leur mécontentement devant les locaux de l’entreprise. « Le comité ad-hoc qui avait été mis sur pied par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, il y a quelques mois, a donné des résultats peu satisfaisants. Il y avait notamment des données erronées dans le but de désavantager les requérants. Par ailleurs, certaines primes ont été oubliées comme les congés mal payés. Donc, nous continuons notre combat », confie l’un des contestataires.

Durant le mois de septembre dernier, conformément aux résolutions du comité ad hoc chargé de résoudre leurs problèmes d’indemnisation, certains ex-temporaires sont passés à la caisse à la délégation régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Littoral. Déjà, ils se plaignaient des disparités enregistrées dans les primes et leur insignifiance. « On ne peut considérer ces primes comme des indemnités, mais plutôt comme une sorte de dotation d’amitié. En effet, certains membres du Chantier naval donnaient de l’argent à leurs amis, sur aucune base. A notre niveau, nous avons recensé 70 personnes qui ont perçu plus d’argent qu’il n’en fallait. Nous voulons que ces primes soient calculées selon le droit et le code du travail », déclare un représentant des ex-temporaires.

« Pour le moment, le mouvement d’humeur est en stand by. Le préfet du Wouri a été saisi par le PCA et le DGA du Chantier naval de notre manifestation. Il y a un conseil d’administration qui se tient aujourd’hui (Ndlr : hier) où notre cas sera évoqué. Il nous a été demandé de venir mercredi matin pour connaître les résolutions qui ont été prises nous concernant. Si elles ne sont pas satisfaisantes, nous verrons la conduite à tenir », déclare l’un des contestataires, l’air déterminé. Au moment où nous mettions sous presse, se tenait le  conseil d’administration et, par conséquent, aucun responsable du CNIC n’a pu être rencontré par CT.

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