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Dossier de la Rédaction

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Le gouvernement prépare une parade contre les catastrophes

L’atelier de validation du plan national de contingence, chargé d’améliorer les capacités de l’Etat dans la réponse et la prévention des risques se tient depuis mardi à Yaoundé.


Pas besoin d’être un expert pour se rendre compte que le Cameroun n’est pas à l’abri des catastrophes. Même si notre pays n’a pas encore atteint le niveau du Japon où un séisme vient de faire des milliers de morts et de disparus, les émanations de gaz toxiques des lacs Monoun en 1984 et de Nyos en 1986 ou les éruptions du Mont Cameroun en 1982, 1999 et 2000 restent de tristes souvenirs. Par ailleurs, le pays croule au quotidien, sous le coup des inondations, accidents de circulation, incendies et bien d’autres calamités.

Dans le cadre de la recherche des voies et moyens susceptibles de lui permettre de lutter efficacement contre ces phénomènes, l’Etat, en tant que garant du bien-être de ses citoyens, s’est doté en 2002, avec l’appui de certains partenaires au développement, d’un plan national de contingence. « C’est une espèce d’organisation des secours à l’échelle nationale. Le plan national de contingence est un tableau de bord qui permet aux experts dans le cadre de la protection civile, de voir venir les risques et de pouvoir se préparer à les contrecarrer », explique le directeur de la protection civile du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Jean Pierre Nana. Ce document a été révisé pour la première fois en 2006.

C’est pour les deuxièmes modifications et sa mise à jour que les acteurs se sont réunis hier à Yaoundé dans le cadre d’un atelier en présence du gouverneur du Centre et du préfet du Mfoundi. « Avec ce plan, nous allons améliorer les capacités de l’Etat dans la réponse et la prévention des risques. Même pour ce qui est des catastrophes naturelles. On peut bien, sur la base des données scientifiques, savoir qu’il va pleuvoir plus que d’habitude dans telle ou telle région et prendre des dispositions », indique le directeur de la protection civile. Aussi, depuis son élaboration rappelle-t-il, ce plan a favorisé la production, chaque année, d’un rapport sur l’état de la protection civile. Au niveau du gouvernement, il a donné lieu à la mise en place d’un Observatoire national des risques. Par ailleurs notre pays a été élu tout récemment à la présidence de l’Assemblée générale de l’Organisation internationale de la protection civile

( Oipci).

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