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Dossier de la Rédaction

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Les maladies ont reculé

Selon un bilan présenté lundi 30 janvier 2012, lors de l’AG du Fonds spécial pour la promotion de la santé.

 

 

 

  2011 a été une année « extrêmement chargée » s’agissant du combat contre les maladies dans le Littoral. C’est ce qu’a soutenu hier le délégué régional de la Santé. André Arsène Bita Fouda s’exprimait ainsi à l’ouverture de la 15e session de l’assemblée générale du Fonds spécial pour la promotion de la santé du Littoral, tenue dans les locaux de la Communauté urbaine de Douala (Cud). Si le combat a été rude, de nombreux coups ont été portés à l’adversaire, à en croire le Dr. Bita Fouda. Ainsi, la couverture de l’onchocercose s’est effectuée à 100%, et la distribution de médicament contre cette maladie à 80%. Le déparasitage des enfants à l’école, au moyen du Mebendazole, a atteint les 107%, et l’administration de la vitamine A (chez les enfants de 6 à 59 mois) a dépassé 109%.

S’agissant de la lutte contre le paludisme, si la distribution des Milda dans la région s’établit à 87%, le délégué du Minsanté déplore que 13% de ces moustiquaires imprégnées traînent encore dans les centres de santé – il s’agit d’environ 155 000 pièces. Les structures de dialogue ont été invitées à repartir vers les populations, pour un nouvel effort dans la sensibilisation. Elles pourraient en profiter pour redire aux femmes enceintes l’importance des consultations prénatales à l’hôpital (4 femmes sur 10 seulement le font), afin que des points soient marqués contre la mortalité maternelle et infantile.

Visage de l’adversaire le plus hideux en 2011, le choléra. A l’exception de 2009, la région a toujours notifié des cas de choléra depuis… 1971. C’est dire s’il faut rester vigilant, tant l’environnement (notamment le sol sablo-argileux) et les comportements à risques font le lit du fléau. 15 campagnes de santé ont été organisées en 2011 dans le Littoral, les hôpitaux ont guéri plus de 5000 cas… Mais 105 décès ont été enregistrés, dont 47 à la maison. Les puits restent potentiellement dangereux (s’ils ne sont pas chlorés), parce que contenant en moyenne plus de 300 germes fécaux par millilitre. Une concentration hallucinante, que l’on trouve également dans 84% des eaux en sachets disponibles sur le marché, assure le Dr. Bita Fouda.

Cet ennemi n’est donc pas hors de combat. Pour une offensive décisive, le délégué du Minsanté invite les mairies à s’impliquer – à l’image de la Cud. Les municipalités pourraient, entre autres choses, construire des ouvrages d’assainissement. Dans le cadre de la lutte contre le choléra, un seul forage a été réalisé à Douala en 2011.

L’assemblée générale du Fonds spécial pour la promotion de la santé du Littoral a été présidée au nom du gouverneur du Littoral par Rachel Sen Kong, chef de la division des Affaires administratives et juridiques. Y a notamment pris part Mark Ramaekers, conseiller technique à la Giz, la coopération allemande, dont le soutien au Cameroun en matière de santé a été salué.


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