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Dossier de la Rédaction

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Le choléra au coeur d'un symposium à Douala

« Un problème de pauvreté ». C’est ainsi que le Pr Côme Ebana Mvogo, doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences pharmaceutiques, a qualifié le choléra. 

 L’universitaire insistait ainsi sur les mauvaises conditions de vie des populations, sans accès à l’eau potable, qui les rendent vulnérables à la maladie. En face de lui, des étudiants de la faculté, venus nombreux assister au symposium organisé en collaboration avec la délégation régionale de la Santé publique du Littoral. Le thème au cœur des échanges du 30 mars dernier dans ce bâtiment René Essomba de l’université de Douala : « Choléra dans la ville de Douala. Endémo-Epidémie ».

Pour mieux exposer sur le sujet, le Dr André Arsène Bita Fouda, délégué régional de la Santé, par ailleurs épidémiologiste. En se basant sur l’épidémie de 2011, il a ainsi présenté l’historique, les chiffres et les probables facteurs de propagation du choléra dans la capitale économique du Cameroun. Arrivant à la conclusion qu’il existait un lien entre l’évolution de la maladie et l’insuffisance d’hygiène et de consommation d’eau potable. Une étude dont « l’exploitation des résultats pourrait aider à optimiser la prévention et la prise en charge médicale du choléra ». Deux points sur lesquels le Dr Jean Dissongo II est revenu en détail. Le secrétaire permanent du Centre de coordination et de contrôle du choléra dans le Littoral a donc insisté sur les six stratégies qui ont permis aux responsables de la santé dans le Littoral de contrer efficacement la maladie.

Entre autres, la prise en charge hospitalière des cas, pour laquelle il a fallu ouvrir plus d’unités de traitement de choléra. Autre prise en charge, communautaire, qui a consisté en une descente sur le terrain aux buts d’assainir le milieu de vie des cas recensés. Egalement importantes, la phase de sensibilisation, la recherche et la surveillance épidémiologique. Cette dernière permet d’être en veille et d’anticiper sur le nombre de cas. Des interventions importantes pour les étudiants, de l’avis du Pr Côme Ebana Mvogo : « C’est eux qui demain seront chargés de soigner les patients. Il faut que dès leur plus jeune âge, ils subissent déjà l’immersion dans la réalité pathologique du milieu dans lequel nous vivons ».



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