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Dossier de la Rédaction

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Les Hôpitaux publics retrouvent leur sérénité

Le mot d’ordre de grève lancé par les syndicats des personnels de santé a été levé jeudi dernier.

Il aura fallu beaucoup de tact, de patience et de détermination au ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, à celui du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona et à leur homologue de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Michel Ange Angouing, pour amener les syndicalistes à lever leur mot d’ordre de grève. Entrés dans la salle de conférences du Minsanté autour de 16h jeudi dernier, c’est pratiquement vers 1h du matin que le verdict tombe. Au terme de près de 9h d’échanges sur les questions qui divisent.

En fait, après le vent de grève qui a soufflé dans plusieurs hôpitaux du Cameroun depuis le 23 avril dernier, le gouvernement a décidé non seulement d’y mettre un terme, mais de trouver la formule magique afin que règnent de façon durable, « le calme, la paix et la stabilité dans ces formations sanitaires. » C’est dans ce cadre que ces trois ministres ont mis entre parenthèses toutes leurs occupations jeudi après-midi, pour tendre l’oreille aux syndicats des personnels de santé. Et dans ce chapitre, Balla Balla, président du syndicat des personnels médico-sanitaire (Synpems), ne s’est pas fait prier. Séance tenante, il a énoncé huit revendications. Elles tournent pour l’essentiel autour de la non application de la convention collective des hôpitaux de première catégorie, la non prise en charge gratuite des personnels de santé et de l’iniquité dans la distribution des quottes part. Rendu autour de minuit, alors que les propositions de solutions ont été faites par les syndicalistes eux-mêmes et le gouvernement, et que le Minsanté s’est déjà engagé à leur concéder la plupart de leurs sollicitations, le président du Synpems surprend l’assistance. « Nous ne levons pas le mot d’ordre de grève. Nous ne le suspendons pas. » C’est le silence dans la salle. La déception est visible dans le camp adverse. Pourquoi ? Parce que, dit Balla Balla, lors de leurs précédentes assises, ces résolutions avaient déjà été prises mais l’application n’a pas suivi. Et pour ne pas faire du surplace, ils préfèrent maintenir la grève.

Et là-dessus, aucun membre du gouvernement n’est d’accord. Le Minsanté et le Minfopra, non sans leur demander de penser aux malades, ont dit aux syndicalistes, qu’on ne peut pas tout avoir le même jour. Certaines de leurs revendications ont été traitées, d’autres sont en cours d’aboutissement et le reste suivra, mais dans la mesure du possible. La révision de la grille salariale, l’application de la convention collective, et plusieurs autres de leurs revendications leur étant déjà accordées. Après quelques minutes de négociations, Balla Balla lève enfin le mot d’ordre de grève souhaitant que le gouvernement tienne ses engagements. Dans le cas contraire, ils descendront à nouveau dans la rue.

 


 

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