L’enquête se poursuit au sujet du meurtre de Roger Plantadit, tué mardi à son domicile.

Après son interrogatoire avant-hier dans les locaux de la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, le présumé meurtrier de Roger Plantadit a été ramené hier sur les lieux du crime, non loin de l’hôtel Beauséjour à Akwa. Le vigile, qui serait de nationalité centrafricaine selon des informations reçues par CT, est passé aux aveux lundi dernier. Sa version des faits, un vol d’argent qui aurait mal tourné au domicile du défunt directeur financier d’Asquini Encorad, le 13 mai dernier. Devant la résistance de la victime de 79 ans, l’agresseur lui aurait asséné plusieurs coups de machette.

Dans un premier temps, le vigile avait été interpellé en même temps que la fiancée de Roger Plantadit, mais cette dernière a été relâchée après avoir été entendue. Après sa libération, la suspecte lavée de tout soupçon n’est pour autant pas retournée dans la maison de feu son fiancé. Et sur place à Akwa, au domicile du défunt, où des responsables du consulat de France à Douala se sont rendus lundi selon certaines sources, la discrétion est de mise, comme l’était le personnage de son vivant, d’après des voisins. « On ne le connaissait pas vraiment. On le voyait juste entrer et sortir », confiait à CT hier un agent d’une société de gardiennage travaillant juste à côté. Un autre riverain dira même qu’il a bien entendu parler d’une histoire d’assassinat, mais qu’il est incapable de situer l’endroit. Derrière le portail blanc au-delà duquel le regard du reporter ne peut aller, des vigiles veillent sur la sécurité des voisins (logeant dans d’autres habitations de ce qui apparaît comme un camp) du Français tué. Ce sont des expatriés eux aussi. Ces vigiles veillent également sur la demeure, désormais vide, de Roger Plantadit.