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Dossier de la Rédaction

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Terrain Cnps: Plus aucun squatteur… ou presque !

La parcelle, louée à un particulier, a été libérée de ses occupants illégaux.

Un tour en face de l’ancien Ises, sur le terrain de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Depuis le dernier passage de l’équipe de CT en juillet 2012, le décor a plutôt changé. Pour ce mois de janvier 2013, on est bien loin de l’ambiance animée des réparateurs de voitures, tournedos et vendeuses de beignets-haricot-bouillie qui occupaient les lieux sans permission. Habitants et autres constructions en matériaux provisoires ont disparu. A la place, une parcelle en plein chantier, avec des chevrons plantés çà et là, un hangar, des tas de sable et de gravier, des engins.

La cause de ce déménagement est donnée par l’un des individus trouvés sur place : « Le propriétaire du terrain, qui est la Cnps, l’a loué à un particulier. C’est un entrepreneur qui va entreposer des camions et des planches ici ». L’entreprise semble avoir trouvé la solution pour faire partir des occupants illégaux qui n’avaient cure du panneau indiquant l’inviolabilité des lieux. Bien au contraire, une vague déguerpie trouvait rapidement des remplaçants. Et notre interlocuteur, nous l’avions déjà rencontré l’année dernière. Et comme cette fois là, il refuse de donner son nom. Il fait partie des rescapés du terrain : « C’est vrai qu’on nous a demandé de partir. Mais nous sommes une poignée à avoir pris le soin de voir le nouveau patron des lieux, qui nous a autorisés à rester, le temps qu’il achève sa construction ».

Et l’activité de réparateur de véhicules continue donc. En nombre très réduit cependant, même pas une dizaine de personnes. D’ailleurs, le jour de notre passage, alors que quelques-uns piquent un somme et reprennent leur souffle à l’abri du hangar, un groupe d’hommes en bleu de travail résiste à un soleil implacable et s’affaire autour d’un véhicule de marque Mercedes. Si eux peuvent bénéficier de l’aspect plutôt sécurisant du lieu, entouré d’une barrière, leurs compères n’ont pas eu la même chance. Obligés d’aller chercher leur bonheur pour certains pas très loin du cimetière jouxtant l’école publique de Deido, pour d’autres, du côté du château d’eau, à quelques centaines de mètres de leurs compagnons d’infortune.

Une poignée de réparateurs pensent quant à eux avoir choisi la solution la plus simple, s’installant juste à l’extérieur du terrain, sur la route reliant le Boulevard de la République à la rue Kotto. Une occupation anarchique qui risque bientôt de se révéler problématique, quand on sait que l’axe, qui était en pleine réfection il y a quelque temps, est désormais une voie très circulable.



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