Le plan d’action pour 2014 livré lors de l’assemblée générale ordinaire samedi dernier à Yaoundé.

Absence de formation adaptée et exercice non conforme de la profession. Tant de maux qui émaillent la profession d’opticien au Cameroun et obstrue son épanouissement. C’est pour émettre des réflexions sur l’avenir que le Conseil national de l’ordre des opticiens du Cameroun (Cnoc) a tenu sa traditionnelle assemblée générale. L’évènement s’est tenu samedi dernier sous la présidence du ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda. Ces assises ont été l’occasion pour les acteurs de la profession de dresser le bilan de l’année écoulée tout en posant les bases de celle qui s’annonce.

L’année 2013 a justement été riche en ce qui concerne la formation. 10 candidats à la formation continue ont reçu au cours de l’année leur diplôme des mains d’André Mama Fouda. Théodore Mbéga, président de l’Onoc a d’ailleurs annoncé la sortie en fin 2014 de futurs opticiens de l’école d’optique et réfraction de Yaoundé. L’ordre a également pu signer un partenariat avec un opérateur de téléphonie mobile et la société Slim, dans le but d’amoindrir les coûts de communication et de garantir une gestion efficace des cabinets d’optique. Mais cependant, l’inscription au tableau de l’Ordre continue de se heurter  aux lenteurs administratives. Pour faire face aux enjeux de modernisation de la profession, le président a demandé au Minsanté d’instruire la célérité dans le traitement des dossiers d’inscription et de permettre la création d’un cycle de formation continue.

Pour l’année 2014 l’ordre prévoit effectuer une tournée dans les 10 régions du pays pour faire un état des lieux de la profession, établir une plateforme de collaboration avec les compagnies et courtiers d’assurances, et engager les contrôles de cabinet d’optique.