Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

40 mille personnes à déguerpir à Diboum

Installées illégalement sur le site dans la périphérie de Douala depuis les années 70, elles ont reçu des sommations vendredi.


Vendredi 18 juillet, les habitants de Diboum I, arrondissement de Douala III, ont reçu la visite de quelques huissiers et d’une quinzaine de gendarmes et policiers. Ils ont reçu aussi des sommations de libérer les lieux. Des mises en demeure signées du préfet du Wouri, selon lesquelles ils devraient libérer le site dans un délai de 30 jours. Selon des informations obtenues par CT, la majorité de ces habitants ont refusé de prendre ces sommations. Ils demandent aux autorités d’appliquer des instructions du sommet de l’Etat au sujet de leur situation.

Ils ont donc brandi une note datée du 16 janvier 1989, adressée au gouverneur du Littoral, dans laquelle la haute hiérarchie lui demande de prendre des mesures en vue « d’un déguerpissement souple et progressif de la zone ». Et avec en contrepartie, une solution de recasement pour ces populations. Selon Etémé Awono, président du collectif des habitants, la population installée là depuis une quarantaine d’années ne s’oppose au déguerpissement. Seulement, elle veut être recasée ailleurs et demande aux autorités de poursuivre le déguerpissement entamé il y a quelques années comme l’avait instruit le chef de l’Etat.

Suite à cette note, seulement 40 premières familles ont été recasées en 1989 à Nyalla. Depuis, plus rien. Entre-temps, plusieurs actions ont été menées par les populations. « Puisque nous étions de plus en plus menacées, on n’a pas croisé les bras », indique Etémé Owono, qui explique que les diverses autorités compétentes ont été relancées relativement à la note susmentionnée – sans beaucoup de succès cependant. Aujourd’hui, une entreprise de la place voudrait agrandir ses installations et a engagé des démarches pour se déployer sur le site…

Le site en question comprend trois blocs. « Les bocs 3, 4, et 5 avec une population estimée à près de 40 mille personnes », indique Etémé Owono. Un site marécageux et dangereux qui avait été déclaré zone verte par les pouvoirs publics, mais où les populations s’étaient quand même installées illégalement.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière