De nouvelles avancées révélées lors de la dernière réunion du Comité Fal, jeudi à Douala.

Jeudi dernier, le Comité Fal s’est réuni dans les locaux du Gicam à Douala, dans le cadre de la concertation stratégique d’urgence sur la situation du port de Douala. La cinquième du genre. Il était question pour les différents acteurs de la place portuaire, réunis en l’occurrence autour de Josué Youmba, Dg de l’Autorité portuaire nationale (Apn), d’évaluer le chemin parcouru depuis la quatrième concertation, tenue le 28 octobre dernier. S’il y a lieu de se féliciter de progrès enregistrés par exemple au niveau du parc à bois, la situation au terminal à conteneurs reste préoccupante. « Il reste engorgé aussi bien dans les zones des importations que dans la zone des exportations », reconnaîtra un responsable en service au sein du Comité Fal.

Cela dit, d’autres espaces ont été trouvés, où pourraient être transférés les « containers au long séjour », explique la même source. L’entreprise en charge du parc à conteneurs œuvre actuellement avec les autorités portuaires locales, pour que les nouveaux espaces trouvés (l’ancienne place du défilé ainsi que l’espace qui lui fait face) soient « normalement aménagés », en vue du transfert sus évoqué.

On relèvera au passage que le déclenchement de la vente aux enchères actuellement en cours au port a provoqué comme un déclic : certains importateurs qui avaient « oublié » leur marchandise au terminal y ont repensé. « Plus de 500 enlèvements, suivant les procédures normales [pour] les conteneurs abandonnés », ont ainsi été enregistrés, selon le Comité Fal. Le problème reste néanmoins coriace. CT, dans sa parution du 10 décembre dernier, relevait que 3000 conteneurs restent en souffrance au port. D’où l’appel à nouveau lancé aux importateurs : il faut anticiper les procédures d’enlèvement, afin de ne pas occuper trop longtemps les espaces.

Parlant d’espace trop longtemps occupé, celui qui était « confisqué » par 10 mille tonnes de ciment avarié au port, non loin de la guérite centrale, est libéré « à 90% », selon le Comité. Un opérateur privé, dont le nom n’a pas été révélé, a récupéré la cargaison, comptant utiliser ce matériau « à d’autres fins ».