Annonce faite à l’occasion de la 2e journée du championnat national ce week-end à Douala.
Selon le Marocain El Mamoun Mohamed, secrétaire général de la Confédération africaine de powerlifting qui assistait à la 2e journée du championnat national à Douala, le dossier du Cameroun est en bonne voie.
« Je suis ici parce que normalement le Cameroun était suspendu des activités de la Fédération internationale et africaine, pour régler les nouveaux statuts de sa fédération. Le nouveau président a fait un boulot intéressant. Il essaie de faire de son mieux pour améliorer la situation du powerlifting au Cameroun. Pour ce qui est de la suspension, soyez sûr d’une chose : je vais faire mon rapport. Je suis très content. Il sera positif », déclare-t-il, tout en appréciant la qualité des athlètes locaux. « J’ai été aussi surpris par le challenge des femmes. Le Cameroun peut vraiment occuper une place de choix aux niveaux africain et international », ajoute El Mamoun Mohamed.
« Le secrétaire général de la Confédération africaine de powerlifting est venu pour toucher du doigt les réalités du powerlifting camerounais. Au niveau international, le powerlifting camerounais n’était plus considéré. Ce qui est dû à la mauvaise manière de faire de mes prédécesseurs. Lorsque j’ai pris les rênes de la fédération, je suis allé vers la Confédération pour renégocier l’admission de notre fédération. Je crois que nous sommes sur la bonne voie. Avec un peu de chance, avant la fin d’année, nous serons réadmis. Déjà le président de la fédération internationale m’a dit que l’admission provisoire sera faite dans les deux ou trois semaines qui viennent », précise Calvin Yaho, président de la Fédération camerounaise de powerlifting (Fécapolif).
Sur le plan sportif, les athlètes ont fait montre de beaucoup d’ardeur dans les trois épreuves : le soulevé de terre (squats), le développé couché (bench press) et la flexion des jambes (dead lift). Plusieurs records ont été battus. Parmi eux, celui de Désiré Mbarga du club Woca de Tsinga d’une part. En « développé couché », le représentant du Centre a soulevé une charge de 180 kg, soient 10kg de plus que le précédent record. D’autre part, il y a Audrey Aboueme, numéro 1 chez les dames qui passe de 175 kg en flexion des jambes à 180 kg. Pourtant, ces performances ont failli ne pas être réalisées.
En effet, la compétition de samedi a frôlé l’annulation du fait d’un mouvement d’humeur des athlètes qui exigeaient le versement de « primes de participation ». Tout est rentré dans l’ordre quand, aux dires du porte-parole des athlètes, Calvin Yaho a promis de satisfaire leurs revendications. La compétition a regroupé 25 athlètes issus de 6 régions (Littoral, Centre, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Ouest, Sud).
