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Dossier de la Rédaction

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Parc de Campo-Ma’an : la pression des grands projets préoccupe

Une rencontre a regroupé, le 21 septembre, autorités administratives de la région, WWF et l’Unité technique opérationnelle de Campo-Ma’an.

Le gouverneur de la région du Sud, Jules Marcellin Ndjaga, a présidé le 21 septembre dernier une réunion d’information et d’échanges sur le parc national de Campo-Ma’an. Cette réunion rentre en droite ligne des actions du ministère des Forêts et de la Faune et fait partie d’une campagne initiée par l’Unité technique opérationnelle UTO et le Fonds mondial pour la nature WWF qui consiste à restituer à l’opinion nationale les différentes activités menées dans le parc, pour amener les autorités administratives à travailler pour sa conservation.

Créé au début des années 2000, le parc de Campo-Man est un territoire important du bassin du Congo, la 2ème plus grande forêt tropicale humide au monde. D’une superficie de 264 milles hectares, avec une emprise périphérique qui tourne autour de 770 668 milles hectares, cette aire protégée qui couvre 16% de la région du Sud a été créée en compensation des dommages environnementaux de l’oléoduc Tchad-Cameroun.

Pour le conservateur Prosper Magloire Seme, le parc national de Campo-Ma’an connaît aujourd’hui un certain nombre de problèmes notamment le braconnage avec des aspects social, économique, institutionnel et transfrontalier, les problèmes d’ordre logistique, financier et des ressources humaines. Le deuxième problème est celui du conflit entre les hommes et les animaux puis les grands projets autour de la réserve qui vont drainer un flux important de populations. « Il est impossible pour le seul personnel du parc de gérer la pression […] d’où un besoin urgent de la conjugaison d’efforts pour la conservation du parc affecté par le MINFOF. »

Le WWF est le partenaire du projet pour la mobilisation des fonds, le renforcement des capacités opérationnelles des agents, la réalisation des travaux scientifiques. Le Fonds mondial pour la nature travaille avec les populations à l’intérieur et autour du parc, principalement avec les peuples autochtones dans la promotion des alternatives à travers la foresterie communautaire, l’initiative fonds tournants, le micro-crédit et les petites subventions. Le WWF a souhaité que les normes internationales en matière d’étude impact environnemental soient observées pour les projets du barrage de Memve’ele situé à 2 kilomètres du parc, le chemin de fer de Balam, la Plate -forme portuaire de Kribi… « Notre grand souhait au- Fonds mondial pour la nature- est de voir une synergie d’action de ses projets de développement qui exerceront , à coup sûr, une pression sur le parc, afin de générer plus de fonds pour une meilleure conservation de la biodiversité » a déclaré Robin Aus der Beek, coordinateur du projet Kudu-Zombo.

Les exposants ont ensuite présenté les difficultés qui entravent le tourisme de vision des gorilles à Campo-Ma’an notamment celles d’habituation, de visibilité limitée des forêts denses, de forte pression de chasse, des infrastructures et services touristiques insuffisants….

Le gouverneur de la région du Sud, présentant les enjeux du parc national de Campo-Ma’an, a rappelé aux participants que le gouvernement a mis en place cet aire protégée pour conserver la faune et la flore qui, à la longue, peuvent beaucoup rapporter sur le plan éco-touristique.


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