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Centrafrique, place aux actes!

Il y a quelques jours, deux milices rivales en Centrafrique ont annoncé la création du « Rassemblement centrafricain », une plateforme commune appelant à la paix et à la réconciliation. Cette annonce intervient alors que la date annoncée de  l’élection présidentielle approche. C’est le  18 octobre prochain que les Centrafricains sont appelés, à moins d’un énième changement, à élire leur prochain chef de l’Etat. Alors même que les esprits s’échauffent déjà dans la perspective de ce scrutin crucial,  des représentants des anti-Balaka et de l’ex-rébellion Séléka, dont les affrontements ont déchiré la Centrafrique, semblent avoir trouvé un accord.  On ne peut que s’en féliciter.

Il s’agit d’autant plus d’une bonne nouvelle que parmi les signataires du document figurent  plusieurs têtes de proue de la crise centrafricaine, dont Patrice-Edouard Ngaïssona, coordonnateur-général des anti-balaka, proche de l'ex-président François Bozizé et le général Mohamed Moussa Dhaffane, ancien numéro trois de l'ex-coalition Séléka et patron de l'une de ses mouvances (Séléka Renovée). Joachim Kokaté des anti-balaka, et commandant des Forces armées centrafricaines (FACA), de même que Jean-Baptiste Koba, le président du Mouvement pour l'évolution sociale de l'Afrique noire (Mesan) ont également paraphé le document. Pour les signataires, « il s'agit de construire et de promouvoir une dynamique nouvelle fondée sur des valeurs d'égalité, de tolérance, de dialogue, de paix et de recherche constante du consensus ou du compromis, en vue de sauver la République centrafricaine des périls qui la menacent ».

De prime abord, l’accord trouvé entre les anciens rivaux d’hier est une heureuse perspective pour le pays. Mais en Centrafrique comme ailleurs en Afrique, les belligérants des crises sont coutumiers à des voltefaces spectaculaires. D’où la réserve affichée par de nombreux observateurs. Toujours est-il qu’il s’agit du plus important regroupement politique réunissant des anti-balaka et des Séléka depuis les violences intercommunautaires de 2013 et 2014. Par ailleurs, malgré la violence dont ces milices ont fait preuve par le passé, l’opinion publique centrafricaine veut croire à un sursaut patriotique et en la bonne foi des signataires. Il ne leur reste plus qu’à passer aux actes et à faire preuve  pour une fois de fair-play.

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