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les processus électoraux en débat à Abuja

A l’initiative de l’Institut pour la démocratie électorale et l’assistance et la Commission électorale nationale indépendante du Nigeria, de nombreux experts planchent sur la question.

Ils sont présidents de structures chargées de l’organisation des élections dans certains pays du continent, universitaires, juristes, avocats, hauts fonctionnaires de l’Union africaine (UA), anciens hauts fonctionnaires des Nations unies, journalistes, anciens candidats à des élections présidentielles… Ils sont réunis à Abuja depuis le 25 mai 2016 et planchent sur le thème « Enjeux et tendances de la démocratie électorale en Afrique ». Ceci à l’initiative de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Nigeria à travers son Institut électoral et l’Institut pour la démocratie électorale et l’assistance (IDEA). Au centre des échanges qu’ils tiennent dans différentes salles du Sheraton Towers de la capitale fédérale du Nigeria, les processus électoraux sur le continent. Mieux encore, la manière dont les élections sont conduites. A l’ouverture des travaux mercredi dernier, le Pr Ibrahim A. Gambari, ancien secrétaire général adjoint des Nations unies et président fondateur du Centre pour la diplomatie, la démocratie et le développement a rappelé le caractère particulièrement électoral de l’année 2016 sur le continent, non sans souligner que « beaucoup d’élections ne signifient pas plus de démocratie », bien qu’il a tenu à reconnaître l’importance de ces scrutins dans les pays où ils sont organisés.

Toutefois, la plupart des intervenants ont reconnu les avancées enregistrées sur le plan électoral sur le continent africain depuis le début des années 1990, ceci dans la mesure où les élections sont devenus le trait de caractère dominant dans un continent qui était jusqu’à une certaine époque, le principal théâtre des changements de régimes par des coups d’états militaires. Pour sa part, le directeur des Affaires politiques au sein de la Commission de l’Union africaine, Pr. Khabele Matlosa s’est félicité de l’ouverture de ces deux jours de réflexion le 25 mai, jour anniversaire de la naissance de l’organisation panafricaine, du moins de son ancêtre, l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Les travaux de la capitale fédérale du Nigeria se déroulent au sein de six panels qui concernent à la fois les nouvelles tendances sur le plan démocratique, la question de la durée des mandats des élus, sans aucune distinction, le rôle des médias dans les processus électoraux, celui des structures chargés de l’organisation des élections sur le continent, la contestation des résultats des élections, le rôle des organes régionaux dans la gestion des conflits post-électoraux. Souhaitant notamment que ceux-ci aillent au-delà du simple rôle d’observation pour permettre dans certains cas le retour à la stabilité.



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