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Il faut sauver le Lac Tchad

Une concertation  interministérielle s’est tenue mardi autour du Consupe.

La réunion interministérielle sur l’audit interministériel conjoint du lac Tchad tenue hier dans les locaux du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) à Yaoundé a permis d’avoir les dernières nouvelles du Bassin du Lac Tchad. D’après des études récentes, ce qui était encore la 3e réserve mondiale d’eau douce il y a quelques décennies rétrécit à une vitesse exponentielle. De l’avis des experts, sa superficie est passée de 25 000 km2 en 1960 à 1 500 km2 en 2010. Soit une réduction de 90% en valeur relative. Alors que pendant ce temps, la population vivant des ressources de ce cours d’eau est passée à 30 millions d’habitants. Eu égard à l’urgence, les experts préviennent que d’ici vingt ans si rien n’est fait, ce fleuve disparaîtra complètement.   

Face à la menace, le gouvernement camerounais n’entend pas rester insensible. La présence de six membres du gouvernement à la rencontre d’hier autour du ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat illustre à suffisance toute la volonté et la détermination du Cameroun, en collaboration avec les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et des partenaires au développement, à trouver une solution définitive et durable à l’assèchement de ce cours d’eau. Cette rencontre qui fait suite à la 2e réunion du groupe de travail de l’Organisation africaine des institutions de contrôle des finances publiques sur la vérification environnementale, tenue à Yaoundé en juillet 2012, et qui a désigné le Consupe à la présidence dudit groupe, a permis à Henri Eyebe Ayissi de tracer les axes majeurs de cet audit. D’après lui, «il est question d’identifier les principales défaillances dans la gestion des ressources en eau et de l’écosystème du lac Tchad. Les résultats obtenus seront diffusés vers plusieurs destinataires dont le Parlement de la Cemac, le Parlement de l’Union africaine, la Commission de la Cemac et la Commission de l’Union africaine. Ils sont censés permettre de formuler des recommandations destinées à sauver le Lac Tchad.»


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