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Obsèques grandioses pour Ange Félix Patassé

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Obsèques grandioses pour Ange Félix Patassé
L'hommage du Cameroun
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2.000 à 3.000 personnes ont assisté aux obsèques de Patassé samedi.


Entre 2. 000 et 3. 000 personnes se sont recueillies samedi sur l'Avenue de Martyrs de Bangui pour les obsèques de l'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé avant son inhumation dans l'intimité prévue hors de la capitale. La cérémonie s'est déroulée dans le calme, ponctuée par la musique de l'orchestre de l'armée, en présence du couple présidentiel, de membres de la famille, des corps constitués de l'Etat, du corps diplomatique, avant de remettre le corps à la famille de l'ancien président (1993-2003) qui devait l'inhumer à 26 km de Bangui en fin d'après-midi à "La Colombe", la ferme familiale.

"Le président Patassé est resté l'une des figures emblématiques de l'histoire politique de la République centrafricaine", a déclaré le ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement, Michel Koyt, qui a lu l'oraison funèbre après des témoignages de la fille de Patassé, Adeline, et de l'un de ses anciens Premier ministre Georges Dologuélé (1999-2001).

Ces témoignages ont été suivis par un dépôt de gerbe de fleurs, une sonnerie aux morts et un défilé funèbre des forces de défense et de sécurité.

Avant le défilé, le président François Bozizé a pris longuement la parole en langue nationale sango estimant que "c'était un bon président, mais son entourage l'a poussé à entrer en conflit avec de nombreux compatriotes, dont moi-même".

"Je demande pardon aux enfants Patassé et à la famille pour n'avoir pas assisté aux funérailles familiales au quartier Fouh (vendredi, au nord de Bangui). Beaucoup de choses se sont dites, je n'ai pas voulu entrer dans les querelles inutiles, pour éviter d'attiser la tension", a-t-il dit, alors que le camp de Patassé avait annoncé sont intention de boycotter les cérémonies officielles et refusé des obsèques nationales.

Un deuil national de sept jours a été observé dans le pays depuis le 15 mai.

Deuxième de la présidentielle de janvier derrière Bozizé, Patassé refusait de reconnaître la réélection de "Bozizé". Il est décédé à Douala à l'âge de 74 ans, alors qu'il souffrait de problèmes de diabète. Le corps était revenu le 19 mai à Bangui.


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