Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La Cedeao pour une intervention début 2013 au nord du Mali

Le président de l’organisation sous-régionale, Alassane Ouattara, a plaidé ce matin pour une opération rapide.

Alassane Ouattara a fait le vœu hier que « l'intervention militaire » au nord Mali soit organisée au premier trimestre de l’année 2013. En visite en France où il a été reçu mardi par le président François Hollande, le président ivoirien a plaidé pour l'adoption « urgente » d'une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu en ce sens, et ce avant la fin de ce mois. « Nous ne voulons pas que ces terroristes descendent dans notre pays. (...) Nous ne voulons pas que notre sous-région devienne occupée, encadrée par des terroristes », a martelé le chef d’Etat, indiquant que tout est fin prêt pour l’opération. « Les pays voisins sont pressés d'intervenir … Nous sommes prêts. Nous avons des armées solides, bien formées, nous sommes en mesure d'intervenir », a ajouté le président de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest hier sur les ondes de la chaîne radio Europe 1.

Cette déclaration vient ainsi clarifier la position de la Cedeao après l’annonce de l'envoyé spécial de l'ONU au Sahel, Romano Prodi, qui a écarté toute possibilité d'intervention avant septembre 2013. Une révélation qui a suscité des réactions et de l’indignation chez de nombreux Africains. Le Maroc qui a assure la présidence du Conseil de sécurité de l’Onu pour le mois de décembre a d’ailleurs rappelé que ledit projet de résolution restait en cours d’examen. Mohammed Loulichki, le représentant permanent de Rabat auprès des Nations Unies a ajouté lors d’une conférence de presse qu’une réunion se tient au niveau ministériel sur la question malienne lundi prochain, en présence de Romano Prodi.

Par ailleurs, l'Union africaine a réitéré son appel demandant au Conseil de sécurité de l’Onu d’appuyer la Mission internationale de soutien au Mali conduite par l'Afrique (Misma). Dans un communiqué publié mardi, l'organisation panafricaine a souligné la nécessité urgente pour le Conseil de sécurité d'autoriser le déploiement de la Misma.

Entretemps, à Bamako, l’on a célébré hier l’arrivée des armes bloquées depuis quatre mois à Conakry en Guinée, essentiellement une vingtaine de blindés légers, tandis qu’à Ougadougou au Burkina Faso voisin, se poursuivent timidement les négociations entre le gouvernement malien et des groupes rebelles. Pour plusieurs journaux d’Afrique de l’ouest, tout semble indiquer que l’intervention armée pourrait se faire sans l’Onu.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière