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Dossier de la Rédaction

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L’Europe aux trousses des passeurs de migrants

Une opération navale de lutte contre le trafic d’êtres humains dans la Méditerranée a été lancée lundi.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont officiellement lancé lundi une opération navale de lutte contre les réseaux de trafiquants en activité dans la Méditerranée. Baptisée « EU Navfor Med », cette mission est placée sous le commandement de l’amiral italien Enrico Credendino et a pour objectif principal de traquer les grandes embarcations bondées de migrants en partance pour l’Europe. Dotée d’un millier d’hommes, de cinq navires de guerre, deux sous-marins, trois avions patrouilleurs maritimes, deux drones et trois hélicoptères, cette opération navale entre en activité dans une semaine. Pour le moment, elle ne va se limiter qu’à la collecte des informations, pouvant permettre de localiser les passeurs. Avant de procéder à l’interception des embarcations en Méditerranée. Très attendu, le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies pour lancer des interventions contre les trafiquants. De source diplomatique, la résolution onusienne va permettre d’arraisonner les navires suspects, de couler les embarcations des passeurs, voire de bombarder leurs caches sur la côte. Mais, ce mandat devra au préalable obtenir le consentement des autorités libyennes. «Première phase : nous collectons ensemble les renseignements. Où sont les passeurs ? Où sont ces êtres nuisibles? Ensuite, deuxième phase : il faut intercepter en haute mer les navires permettant aux passeurs de s'enrichir», a fait savoir Jean Yves Le Drian, ministre français de la Défense.

A peine lancée, l’opération navale européenne est déjà la cible de nombreuses critiques. Certaines organisations non-gouvernementales et de défense des droits de l’Homme restent dubitatives quant à son efficacité et dénoncent des mesures guerrières. Amnesty international par exemple, suggère plutôt l’organisation d’une réflexion commune entre dirigeants européens et africains. En marge de l’Expo 2015, le président français, François Hollande, et le Premier ministre italien, Matteo Renzi, ont évoqué dimanche dernier à Milan en Italie la question. Pour le président français, les pays d’accueil devraient gérer les migrants et établir la différence entre réfugiés et autres clandestins à retourner vers leurs pays d’origine. A ce sujet, la France entend aider l’Italie à créer des centres d’enregistrement des migrants. Ce qui pourrait conduire à une éventuelle répartition des réfugiés entre pays-membres de l’Union européenne.

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