Des inondations ont détruit de vastes hectares de plantations et fait de nombreux sans-abris.

Les dégâts causés par des pluies dans la région tchadienne du Salamalat, ces derniers jours, sont importants. Selon un bilan provisoire rendu public par le journal tchadien Alwihda, les intempéries ont inondé 21 villages et détruit un millier de champs dans la région. Sur le carreau, près de 6 000 hectares de cultures ont été inondés, laissant aux abois 9 597 paysans et près d’un millier de sans-abris. Dans sa furie, la nature n’a pas épargné le bétail. Des informations font état des dizaines de têtes d’animaux décimés à l’occasion. Accéder par route dans cette partie du pays n’est pas une sinécure. Car, les routes séparant Mouraye et Amtiman, Haraz et Amtiman, Djouman et Amtiman restent encore inondées.

Au Tchad, l’on commence déjà à s’habituer à ce genre de catastrophe depuis quelques années. En septembre 2010, des pluies torrentielles ont provoqué des inondations dans le sud-est avec au bilan 150 000 personnes affectées. Deux ans plus tard, le centre, l’est et le nord du pays ont été le théâtre du même type de pluies qui ont ravagé de nombreux villages. En 2013, les régions de Bongor, du Hadjer et de N’djamena ont été secouées à leur tour avec près de 570 000 victimes.