Les membres du Conseil d’administration sont descendus sur le terrain mardi afin d’apprécier les travaux.
Le chantier n’est pas complètement achevé. Mais déjà, l’immeuble siège de l’Institut national de la statistique (INS) en construction au quartier administratif à Yaoundé se dresse fièrement. Implanté sur une superficie de près de 4000 m2, le bâtiment comporte deux sous-sol et huit niveaux servant de bureaux et salles de réunion ainsi qu’une terrasse technique. Les travaux du gros œuvre étant déjà réalisés à près de 80%, on note quand-même un taux d’avancement des travaux de 30%. Taux que les ingénieurs de suivi du chantier ne semblent pas négliger. Ils le jugent « plutôt optimiste par rapport aux taux de consommation des délais qui est de 60%. ». Même si la première phase des travaux est terminée, les ingénieurs disent s’organiser pour attaquer la deuxième phase, « aussi importante sinon difficile ». A ce niveau, beaucoup de défis sont encore à relever, notamment le revêtement qui devrait absolument correspondre au bâtiment.
L’autre défi concerne le respect des dates contractuelles. Ainsi la livraison du chantier est prévue pour le mois de juillet 2017. « Si tout se passe bien », précise Emmanuel Mbouni, chef de la mission de contrôle. Un vœu qui a également été émis par les membres du Conseil d’administration de l’Institut qui sont descendu sur le terrain au terme d’une session du conseil d’administration de cette institution tenue ce mardi, afin d’évaluer l’état d’avancement des travaux. En tête, le président du Conseil d’administration, Emmanuel Nganou Djoumessi, par ailleurs, ministre des Travaux publics et maître d’œuvre du chantier. Pour le PCA, l’immeuble-siège est une grande réussite, une réalisation qui connaît une avancée significative au niveau de l’état d’avancement des travaux. En termes de recommandation, il a exhorté le chef de mission à détenir un bon calendrier de prestations restantes. Un retro-planning qui permettra de relever des contraintes liées aux travaux et partant, en ressortir les responsabilités. L’autre recommandation réside au niveau du renforcement des mesures de sécurité sur le chantier. Le coût total du projet lancé en août 2014 avoisine les 10 milliards de F.
Josy MAUGER