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Dossier de la Rédaction

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Centenaires de l’indépendance et de la réunification : des idées et des projets

Le comité national d’organisation, présidé par Martin Belinga Eboutou, s’est réuni hier à la salle de conférences du sécrétariat général de la présidence de la République. L’instance a passé au peigne fin différents projets dont la réalisation pourrait marquer la célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification.

 

Les membres du comité d’organisation ont examiné hier en profondeur des projets qui pourraient marquer la célébration.

 

Après de longs moments de réflexion sur l’organisation des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification, le  comité d’organisation créé à cet effet le 4 février dernier par le chef de l’Etat a décidé hier de passer à la vitesse supérieure en examinant en profondeur les projets du cahier de charges. C’était au cours d’une réunion tenue dans la salle de conférences du secrétariat général de la présidence de la République sous la conduite du président du comité d’organisation, Martin Belinga Eboutou, par ailleurs directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Il était assisté du vice-président du comité, Joseph Le.

 

A un peu moins de trois mois de l’échéance fatidique du 20 mai prochain, point d’orgue du double cinquantenaire, le travail qui reste à faire s’apparente aux douze travaux d’Hercule. En gros, on peut retenir que sur le plan infrastructurel, il est proposé l’aménagement d’un nouveau site pour le défilé du 20 mai à Yaoundé au stade omnisports, ainsi qu’une place de l’indépendance avec construction des bustes et des stèles au carrefour de l’hôtel de ville.

 

Il pourrait également être question d’ériger un monument commémoratif à la future place du cinquantenaire qui pourrait se situer au rond-point de l’immeuble Etoile, ou au rond-point de la poste centrale. D’autres monuments commémoratifs pourraient être érigés dans les autres régions du pays, notamment à Buea. Dans la même lancée, on a proposé de restaurer ou rénover des monuments historiques connus : Charles Atangana, Maréchal Leclerc, Dr Jamot, Palais des Congrès, Palais Charles Atangana, Musée national… La construction à Yaoundé d’un panthéon destiné à recueillir les restes des figures marquantes de notre histoire a aussi été évoquée.

 

Sur le plan religieux, avec les responsables des principales confessions religieuses, le comité a proposé une célébration interreligieuse, non seulement à Yaoundé, mais également dans les régions, avec invitation éventuelle des plus hautes autorités religieuses des pays de la CEMAC, du Nigeria, voire du Vatican. Au plan intellectuel, le comité souhaite l’édition d’un livre-album souvenir du cinquantenaire qui comprendrait les grands discours qui ont précédé, ponctué et accompagné l’indépendance, les grandes dates, les premiers gouvernements…

 

Pour célébrer le mérite et l’excellence, des prix littéraires pourraient être organisés, les palmes académiques créées, et aussi le titre de docteur Honoris causa. A noter sur le plan culturel et artistique, le lancement probable d’un concours pour la composition de l’hymne du cinquantenaire, un autre concours pour Miss Cinquantenaire. Il est même envisagé d’inviter et d’honorer Miss Indépendance élue le 1er janvier 1960. Elle est encore en vie. On pourrait également remettre des cadeaux symboliques aux Camerounais nés le 1er janvier 1960, un carré spécial pourrait même leur être réservé pendant le défilé du 20 mai.

 

Dans le domaine du sport, chaque fédération pourrait organiser un tournoi sanctionné par le trophée du cinquantenaire. En ce qui concerne spécifiquement le football, il pourrait être organisé au stade Ahmadou Ahidjo un match de gala entre les Lions indomptables et une équipe prestigieuse telle que le Brésil, voire la France. La diplomatie, de son côté, a proposé une journée du Cameroun au nations unies. Celle-ci pourrait être organisée le 20 septembre, jour de l’admission de notre pays à l’ONU. Il est même envisagé la tenue d’une séance spéciale de l’Assemblée générale des nations unies sur le cinquantenaire de l’indépendance des pays africains.

 

Le tour de table a permis d’enrichir les propositions. Le ministre Laurent Serges Etoundi Ngoa  des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat propose une encyclopédie, au lieu de l’album souvenir évoqué plus haut, tandis que son collègue de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo voudrait un autre mot que panthéon pour éviter le plagiat. Le ministre de la Jeunesse tient à un lâcher de cinquante colombes par des jeunes qui devraient aussi planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique.

 

Bref, des initiatives aussi originales les unes que les autres, mais qui prendront du temps, et qui ont un coût. Voilà pourquoi le président du comité d’organisation a donné des directives strictes : chaque idée doit être traduite en projet. La fiche du projet devrait résumer son objet, le but visé, son budget, son lieu d’implantation.

 

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