Entre canicule et pluies violentes, les habitants de la capitale ne savent plus où donner de la tête.
Du chaud au froid. C’est un peu ça le climat depuis quelques jours à Yaoundé. Ce changement climatique, les habitants de la capitale ne s’y attendaient pas vraiment. Au quartier Etam-Bafia, la violente pluie, lundi dernier, a surpris tout le monde. Alors mardi matin, c’est au marteau que l’on répare les dégâts. Deux maçons, Paul Oloumou et Martin Assembe rafistolent un toit mal en point. Les tôles n’ont pas résisté à la pluie de la veille. Pour passer la nuit, le propriétaire a dû fixer sa toiture avec de vieilles briques. Personne n’a prévu que le vent aurait pu souffler si fort. « La journée était caniculaire comme très souvent ces derniers jours. Et puis soudain la pluie. Ce changement de température me pose problème, surtout en matière de santé. Je ne supporte pas ça, c’est pourquoi j’ai attrapé un palu », révèle Simon Tembo, le propriétaire de la maison sinistrée.
Sa voisine, Carine Elomo, intervient. Sa toiture a aussi des problèmes. Ce qui l’inquiète, c’est aussi la santé. « Il y a deux jours, mon fils a dormi sans pull-over, parce que la nuit était chaude. Puis, la pluie a commencé dans la nuit. Il a pris froid et il est maintenant malade », explique-t-elle. Au fin fond d’Etam-Bafia, le risque d’inondation préoccupe. « On a souvent ce problème en saison des pluies. Si elles sont toutes aussi violentes, je crois que nous allons passer une période difficile », explique Elise Ndongo. Mais le bouleversement entre chaleur et fraîcheur effraye. « Le vent soufflait tellement fort que j’ai pensé que la maison allait s’envoler. En 18 ans à Etam-Bafia, je n’ai jamais assisté à un vent aussi violent. De la pluie et de la grêle certes, mais jamais de vent qui déplace les toits », explique-t-il. Plus loin, une dame a déjà acheté des lattes pour son toit et attend les deux charpentiers.
A Nkolndongo, au domicile de Martial Mvondo, le toit n’a pas souffert, mais la véranda si. Elle a été investie par les branches du manguier, saccagé par le vent. Lui aussi a été surpris par le passage bouleversant du soleil à la pluie. « C’est comme ça depuis une semaine. La pluie est venue avec tant de violence que les vêtements qui étaient séchés dehors ont été emportés par le vent », explique Martial Mvondo. Depuis lundi, dans son voisinage, les discussions tournent autour des questions d’environnement. « Les choses qui arrivent aux autres commencent à nous arriver. Ce sont les effets du changement climatique », déclare un de ces voisins. « On aurait dit Haïti », exagère un autre. La saison de pluies n’a pas fini de faire parler d’elle. Et dire qu’elle commence à peine…
Sa voisine, Carine Elomo, intervient. Sa toiture a aussi des problèmes. Ce qui l’inquiète, c’est aussi la santé. « Il y a deux jours, mon fils a dormi sans pull-over, parce que la nuit était chaude. Puis, la pluie a commencé dans la nuit. Il a pris froid et il est maintenant malade », explique-t-elle. Au fin fond d’Etam-Bafia, le risque d’inondation préoccupe. « On a souvent ce problème en saison des pluies. Si elles sont toutes aussi violentes, je crois que nous allons passer une période difficile », explique Elise Ndongo. Mais le bouleversement entre chaleur et fraîcheur effraye. « Le vent soufflait tellement fort que j’ai pensé que la maison allait s’envoler. En 18 ans à Etam-Bafia, je n’ai jamais assisté à un vent aussi violent. De la pluie et de la grêle certes, mais jamais de vent qui déplace les toits », explique-t-il. Plus loin, une dame a déjà acheté des lattes pour son toit et attend les deux charpentiers.
A Nkolndongo, au domicile de Martial Mvondo, le toit n’a pas souffert, mais la véranda si. Elle a été investie par les branches du manguier, saccagé par le vent. Lui aussi a été surpris par le passage bouleversant du soleil à la pluie. « C’est comme ça depuis une semaine. La pluie est venue avec tant de violence que les vêtements qui étaient séchés dehors ont été emportés par le vent », explique Martial Mvondo. Depuis lundi, dans son voisinage, les discussions tournent autour des questions d’environnement. « Les choses qui arrivent aux autres commencent à nous arriver. Ce sont les effets du changement climatique », déclare un de ces voisins. « On aurait dit Haïti », exagère un autre. La saison de pluies n’a pas fini de faire parler d’elle. Et dire qu’elle commence à peine…