Le premier gouverneur de cette région a pris ses fonctions hier à Maroua.
Les populations de la région de l’Extrême-Nord et celles des régions voisines détiennent décidément le secret de la mobilisation. Elles n’y ont pas dérogé hier à l’occasion de la prise de fonctions du tout nouveau gouverneur de cette région. Elles ont fait le plein d’œuf de la place des fêtes de la ville de Maroua qui avait eu du mal à contenir tout ce beau monde venu des quatre coins du pays. Les élites extérieures des régions septentrionales ont battu le rappel des troupes pour venir dire « djabbama » au nouveau « boss » de la région. Certaines sont venues de très loin, comme Koumpa Issa, le nouveau gouverneur de la région du Sud-Ouest ou Bello Léonard, préfet de la Haute Sanaga. L’on a également noté une forte délégation des élites de la région du Centre, conduite par Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Dans leurs rangs, on retrouvait certains visages à l’instar de celui du recteur de Douala, le Pr. Bruno Bekolo Ebe ou de celui du directeur général de l’Enam, Benoît Ndong Soumhet. Ce parterre de personnalités a longuement ovationné le nouveau gouverneur à son arrivée à la place des cérémonies. Ce dernier est suivi quelques instants par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation , le maître de la cérémonie. Les choses se mettent en place et le premier magistrat de la ville peut donc dérouler le tapis rouge au nouveau patron de la région.
Bakari Robert se réjouit de la nomination de ce « jeune administrateur, dynamique dont les actions à la tête du département du Mfoundi parlent d’elles-mêmes et qui sont pour quelque chose pour sa promotion au poste de gouverneur ». Une invite au nouveau gouverneur de continuer cette dynamique dans la région dont il a désormais la charge. Auparavant, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Maroua a reconnu l’immense tâche du gouverneur sortant en quatre années à la tête de l’ex-province de l’Extrême-Nord. Le ministre d’Etat puisera dans le même registre pour rendre un vibrant hommage à Ahmadou Tidjani, admis à faire ses droits à la retraite. C’est d’ailleurs pour ses bons et loyaux services rendus à l’Etat qu’il a été fait Commandeur de l’Ordre national de la Valeur. Avant de procéder au rituel d’installation, Marafa Hamidou Yaya déclinera le contexte juridique, institutionnel dans lequel intervient ce mouvement du personnel du commandement.
En rappelant les attributions du gouverneur contenues dans le décret du 12 novembre 2008, le Minatd insistera surtout sur l’encadrement et l’accompagnement de la décentralisation. Au nouveau gouverneur, Marafa Hamidou Yaya présentera la feuille de mission à la tête de l’Extrême-Nord. Une région qu’il trouve spécifique « en raison de sa situation géographique particulière, logée au confluent du lac Tchad, limitrophe avec les Républiques soeurs du Nigeria, de la RCA et du Tchad ». Ces facteurs tracent déjà à eux seuls, les grandes articulations des actions du nouveau gouverneur. Mais le Minatd préconise l’impérieuse nécessité d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Le nouveau gouverneur devra notamment conduire courageusement la lutte contre les coupeurs de route en faisant preuve d’imagination, de prévention et d’anticipation. Il devra se présenter comme un catalyseur du développement en boostant les initiatives qui visent l’amélioration des conditions de vie des populations. Ces actions devront notamment concourir à l’encadrement des agriculteurs et des éleveurs. Josqeph Beti Assomo a été également invité à appuyer les autorités de l’Université de Maroua pour que cette jeune institution fonctionne harmonieusement et pour que la paix continue de régner sur le campus.
La tâche du nouvel homme paraît a priori immense, mais grâce à son profil, son dynamisme et son expérience, il y a des raisons d’espérer. Mais pour réussir efficacement sa mission, Joseph Beti Assomo devra combiner les qualités de rassembleur, de mobilisateur et de meneur d’hommes. Il devra afficher la plus grande objectivité et faire preuve de rigueur. Pour éviter d’être, avertit Marafa Hamidou Yaya, « otage d’un individu, d’un groupe ou d’un clan ».
Bakari Robert se réjouit de la nomination de ce « jeune administrateur, dynamique dont les actions à la tête du département du Mfoundi parlent d’elles-mêmes et qui sont pour quelque chose pour sa promotion au poste de gouverneur ». Une invite au nouveau gouverneur de continuer cette dynamique dans la région dont il a désormais la charge. Auparavant, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Maroua a reconnu l’immense tâche du gouverneur sortant en quatre années à la tête de l’ex-province de l’Extrême-Nord. Le ministre d’Etat puisera dans le même registre pour rendre un vibrant hommage à Ahmadou Tidjani, admis à faire ses droits à la retraite. C’est d’ailleurs pour ses bons et loyaux services rendus à l’Etat qu’il a été fait Commandeur de l’Ordre national de la Valeur. Avant de procéder au rituel d’installation, Marafa Hamidou Yaya déclinera le contexte juridique, institutionnel dans lequel intervient ce mouvement du personnel du commandement.
En rappelant les attributions du gouverneur contenues dans le décret du 12 novembre 2008, le Minatd insistera surtout sur l’encadrement et l’accompagnement de la décentralisation. Au nouveau gouverneur, Marafa Hamidou Yaya présentera la feuille de mission à la tête de l’Extrême-Nord. Une région qu’il trouve spécifique « en raison de sa situation géographique particulière, logée au confluent du lac Tchad, limitrophe avec les Républiques soeurs du Nigeria, de la RCA et du Tchad ». Ces facteurs tracent déjà à eux seuls, les grandes articulations des actions du nouveau gouverneur. Mais le Minatd préconise l’impérieuse nécessité d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Le nouveau gouverneur devra notamment conduire courageusement la lutte contre les coupeurs de route en faisant preuve d’imagination, de prévention et d’anticipation. Il devra se présenter comme un catalyseur du développement en boostant les initiatives qui visent l’amélioration des conditions de vie des populations. Ces actions devront notamment concourir à l’encadrement des agriculteurs et des éleveurs. Josqeph Beti Assomo a été également invité à appuyer les autorités de l’Université de Maroua pour que cette jeune institution fonctionne harmonieusement et pour que la paix continue de régner sur le campus.
La tâche du nouvel homme paraît a priori immense, mais grâce à son profil, son dynamisme et son expérience, il y a des raisons d’espérer. Mais pour réussir efficacement sa mission, Joseph Beti Assomo devra combiner les qualités de rassembleur, de mobilisateur et de meneur d’hommes. Il devra afficher la plus grande objectivité et faire preuve de rigueur. Pour éviter d’être, avertit Marafa Hamidou Yaya, « otage d’un individu, d’un groupe ou d’un clan ».
