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Dossier de la Rédaction

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UNDP : quel poids aujourd’hui ?

68 députés en 1992, 13 en 1997, six seulement aujourd’hui, l’UNDP compte renverser la tendance lors des prochaines élections.
Point n’est besoin d’être politologue pour constater que l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), jadis deuxième force politique du pays, cherche son second souffle. Le parti qu’animait il y a vingt ans, lors de sa création de fortes personnalités telles que Samuel Eboua, Ahmadou Moustapha, Bello Bouba Maïgari, Issa Tchiroma Bakary, voire Delphine Tsanga s’amenuise au fil des ans comme une peau de chagrin. On est loin de l’époque où le parti pouvait se permettre de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions.


En effet, le 1er mars 1992 pour sa première participation aux élections législatives, bien qu’engagée tardivement dans cette bataille politique, l'UNDP fera de ce coup d'essai un véritable coup de maître. Le parti de Bello Bouba Maïgari présentera des listes complètes dans 45 circonscriptions sur 49. Il réussira même l’exploit de faire élire 68 députés sur les 180 que compte alors l'Assemblée nationale.

Un semestre plus tard, le 11octobre 1992 : participation à l'élection présidentielle. Bello Bouba Maïgari, le candidat de l’UNDP fera un score honorable :20% des voix , juste dernière Ni John Fru Ndi du SDF (35,9% ) et Paul Biya du RDPC (39,9% )des suffrages.

Mais voilà, Le parti qui avait séduit de nombreux Camerounais au point de remporter pas moins de 68 sièges à l’Assemblée nationale aux législatives du 1er mars 1992 contre 88 au parti au pouvoir le RDPC, a commencé sa descente aux enfers avec la défection de ses principaux lieutenants cités plus haut.

C’est de Paris que Bello Bouba Maïgari, ex-Premier ministre en exil au Nigeria, annonça un certain 25 mai 1990, la création d'un parti politique dénommé Union nationale pour la démocratie et le progrès au Cameroun (UNDPC) ,dont d’aucuns avaient tôt fait d’attribuer la paternité à Samuel Eboua. Le 9 février 1991, les membres-fondateurs réunis en assemblée générale constitutive à Douala, officialisèrent la naissance de ce parti sous la dénomination finale Union nationale pour le progrès et la démocratie (UNDP). Le dossier de légalisation fut déposé auprès des services du gouverneur de la province du Centre à Yaoundé le 18 février 1991. L'existence légale de l'UNDP sera reconnue par la décision n° 0099/D/MINAT du 25 mars 1991.Voilà pour les faits. Depuis ce temps Bello Bouba Maïgari trône à la tête du parti.

N’empêche qu’aujourd’hui, il fait face à une certaine fronde : 2000 militants du Mayo-Danay viennent de claquer la porte de l’UNDP ; des parlementaires et pas des moindres contestent ouvertement son leadership ; certains y sont même allés jusqu’à dénoncer la plate-forme RDPC-UNDP, qui lie actuellement les deux partis depuis novembre 1997. Cette plate-forme octroie quatre postes ministériels à l’UNDP dans le gouvernement, et quelques postes dans la haute administration. Or, actuellement, l’UNDP ne compte que deux membres au gouvernement : son président national Bello Bouba Maigari, actuel ministre d’Etat, ministre des Transports, et son collègue, ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, Nana Aboubakar Djalloh. Où est passé le poste laissé par Hélé Pierre, lorsque celui-ci a décidé d’intégrer le RDPC ? Se demandent les militants de l’UNDP rencontrés, samedi dernier, lors de la réunion du comité central de leur parti. D’autres questions comme celle-ci demeurent sans réponse, le président du parti préfére garder pour le moment le silence.

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