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Dossier de la Rédaction

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Lions Indomptables : Une rentrée pas comme les autres

La sélection nationale reprend l’activité aujourd’hui à Monaco en France, après l’épisode de la can.

Aéroport de Nice. Le thermomètre affiche 21 degrés. Le temps est doux. C’est la période transition entre l’hiver et le printemps. Au hall du terminal 1, Amar, le chauffeur du bus, réquisitionné pour venir chercher les premières personnes, membres de la délégation camerounaise, a les yeux tournés vers les douaniers qui fouillent les bagages. Première surprise.
Elle est agréable. La réputation des Lions Indomptables nous a précédés. Même les douaniers de Nice, capitale des Alpes Maritimes (Côte d’Azur), sont déjà au courant de l’évènement de la semaine. Le Cameroun, « l’un des grands pays de foot » pour reprendre leur expression, vient jouer dans la région, à Monaco, à une dizaine de kilomètres de Nice, contre l’Italie, championne du monde en titre. Il n’y aura pas de fouilles des bagages. Amar peut aussi pousser un « ouf » de soulagement. Ses clients sont là. Mais, le chauffeur du bus reste sur sa faim. Roger Milla, son idole, et Samuel Eto’o, le buteur, ne sont pas (encore) là. « Je sais qu’Eto’o est à côté, en Italie. On le voit même souvent ici à Monaco. Et Roger Milla, que devient-il ? Il joue encore ? », demande, sur un ton plein d’humour, ce sympathique marocain né en France et qui ne croit pas du tout à Raymond Domenech, sélectionneur des Bleus.

Amar n’aura pas de réponses à toutes ses préoccupations. Ses interlocuteurs ne maîtrisant pas le programme de l’ambassadeur itinérant. La vingtaine de kilomètres séparant l’aéroport de l’hôtel Colombus de Monaco est avalé en une quinzaine de minutes. Mapouka Massoussi et Abouna Ndzana, les deux joueurs amateurs, convoqués par Paul Le Guen, sont émerveillés à la vue des maisons perchées sur les collines. Mapouka n’est pas totalement dépaysé. Il effectue son deuxième voyage en France. En 2004 déjà, il était venu participer au tournoi de Montaigu. Abouna Ndzana, lui, est à « mbeng » pour la première fois. En arrivant à l’aéroport de Bruxelles où la délégation a transité, son coéquipier à Astres lui a d’ailleurs gentiment lancé : « petit frère, te voici donc à mbeng ». Pour leur première convocation en équipe nationale, les deux défenseurs ont essuyé une double mésaventure. La première au consulat de France à Douala où leurs dossiers ont d’abord été rejetés vendredi dernier, avant d’être validés samedi matin.

L’aéroport de Bruxelles a été le théâtre de la deuxième frayeur où une policière belge était réticente à leur ouvrir les portes de l’Union européenne. « Donc, c’est vrai ce que j’entends. Pour entrer en Europe, c’est vraiment dur », s’est exclamé, comme un revenant, Abouna Ndzana. Les mésaventures s’arrêtent là. Après l’angoisse, le sourire. A Monaco, Alexandre Ribeiro, le coordonnateur sportif des Lions, avait déjà pris toutes les dispositions pratiques. Physiquement, il est là pour accueillir les joueurs. Mais, seulement, à la réception, Amélie, « confond » Mapouka à Samuel Eto’o. Les locaux étaient les premiers joueurs à déposer leurs valises sur le Rocher. La délégation affichera complet ce matin, étant donné que certains joueurs ont joué avec leurs clubs hier. Paul Le Guen, le sélectionneur, arrive en fin de matinée. Demain, la sélection nationale effectuera une séance d’entraînement, précédée d’une conférence de presse. Le match de rentrée se jouera mercredi à 20h45 au stade Louis II de Monaco. Une rencontre qui exhale un parfum bien particulier. Amar prévient déjà la délégation. « Le stade sera plein d’Italiens ». Vintimille, San Remo et Gênes, les premières villes italiennes sont situées à une vingtaine de kilomètres de Monaco.
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