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Dossier de la Rédaction

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Tour cycliste du Cameroun : La pente descendante

Le Tour s’est achevé vendredi avec la victoire d’un ivoirien lors de la dixième étape, le critérium de Yaoundé.


C’était l’étape de prestige. Depuis trois éditions en effet, le Cameroun avait toujours remporté la dernière étape du Tour, Mbalmayo –Yaoundé et critérium de la capitale, soi sur une distance de 123 km. Après une performance médiocre jusque là, les coureurs camerounais, à l’exemple de Damien Tékou, pensaient que la tradition sera une nouvelle fois respectée. Malheureusement, les cyclistes camerounais sont passés encore une fois à côté du sujet. Hervé Raoul Mba de la SNH a bien cru donner la victoire aux siens après un coude à coude très serré avec l’ivoirien Eugène Lokossoué. Mais ce dernier, plus expérimenté, l’emportera d’un millième de tierces après vérification à l’aide de la photo finish.

Ainsi, le Cameroun achève le Tour 2010 avec zéro victoire d’étape, à plus d’une minute du maillot jaune. Martinien Tega et ses coéquipiers de la SNH pourront néanmoins se consoler avec les maillots bleu marine (meilleur camerounais), bleu ciel (meilleur africain), rouge blanc (sprint intermédiaire), blanc jaune (combativité), et surtout du titre de la meilleure formation au classement général par équipe comme en 2009. Mais que valent ces distinctions lorsqu’on sait que le pays de Joseph Kono, Simon Ngopang et autres a des cyclistes rompus à la tâche et qui, visiblement, auraient pu mieux faire s’ils avaient bénéficié du minimum en termes d’encadrement ? Revoilà posé le problème de l’avenir du cyclisme camerounais qui, de jour en jour, se meurt à petit feu. Cette année, beaucoup d’observateurs, habitués du Tour, reconnaissent que le niveau n’était pas franchement élevé. En témoigne la qualité même des équipes européennes présentes. Mise à part l’équipe slovaque qui comptait dans ses rangs deux ténors à l’instar de Milan Barenyi et de Joseph Palcak, le reste des écuries européennes n’était pas à d’un niveau élevé.

Or, au cours des éditions antérieures, les cyclistes camerounais ont souvent gagné des étapes et même par deux fois le maillot jaune devant des coureurs chevronnés. Pourquoi subitement cette année, les mêmes Tega et Tékou n’ont pu rééditer leur exploit ? Tout simplement «à cause de l’impréparation, du manque de compétitions et de motivation», comme l’ont reconnu les coureurs ; Une façon pour eux de se dédouaner ? En vérité, cette 8è édition du Tour a révélé que le cyclisme camerounais a amorcé sa pente descendante et qu’il est véritablement temps de le restructurer, de redéfinir une nouvelle politique pour cette discipline qui compte de nombreux adeptes. Ceci, afin que le pays puisse enfin récolter des lauriers à la suite des virulents coups de pédales de ses coureurs et que ces derniers puissent vivre de leur art. Il en va de la survie même de cette discipline.

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