Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Nkolndongo : quatre morts sous les décombres

Bilan de l’effondrement d’immeuble survenu jeudi dernier dans ce quartier de Yaoundé.

Les premiers corps inertes ont été extraits des décombres vers 5h vendredi matin, sous les yeux de témoins et des proches en sanglots. Vers 9h, un engin est venu prêter main forte aux sapeurs-pompiers. Tout au long de la journée, l’on a assisté à un défilé des autorités sur le site. Les recherches se sont poursuivies jusque dans la soirée. Au final, quatre morts ont été dénombrés. Il s’agit d’une part de « Tonton » Fende, Judith Akamaba, et Marie Noëlle Betebe, tous habitants de la maison voisine sur laquelle l’immeuble s’est affaissé. Et d’autre part du gardien de l’immeuble. Selon Cyprien Moise Enguene Mengue, le voisin dont la famille a été sinistrée, le maire de Yaoundé IV, Théophile Abega, a fait acheminer les corps à la morgue de l’Hôpital central de Yaoundé. Selon ses dires, les trois blessés, Felix Tche, Victoire Onana Ngwe et Ambomo, conduits au CASS de Nkolndongo et à l’HCY, sont déjà sur pied.

En soirée, la famille a pu avoir l’autorisation d’essayer de récupérer les restes de ses effets. Samedi, ses membres continuaient les fouilles aux côtés des badauds ayant envahi le site à la recherche des matériaux de récupération.

De sources concordantes, les causes du drame sont à trouver dans la fondation de l’édifice. Selon Michel, ex-manœuvre dans ce chantier, elle avait été prévue «pour trois niveaux. Mais, une fois les trois niveaux réalisés, l’entrepreneur, Dany Scorpion, a dit à son patron, Me Tang, avocat international, qu’on peut encore ajouter quelque chose. De plus, le sol n’était pas nivelé », affirme-t-il. Cyprien Moise Enguene Mengue parle plutôt de l’inexpérience des ouvriers. « Lorsqu’ils ont commencé, je pensais que c’était une maison simple à partir des fondations que j’ai vues. Après on a vu les étages monter. Un jour, la Communauté urbaine est venue mettre les croix. Malgré ça les étages ont continué de monter. Celui qui surveillait les travaux, passait de temps en temps, juste pour donner la bière aux gens au bar. Ce sont des jeunes qui construisaient. Je n’ai pas vu un maçon de 45 ans ou même une bétonnière. Tout se faisait à la main», ajoute le chef de famille, qui dit espérer une aide de la CUY.
Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière