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Dossier de la Rédaction

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Assèchement du lac Tchad : Une situation préoccupante

Deux fois en sept mois, le secrétaire exécutif de la CBLT s’est rendu chez le PM pour plaider la cause du lac Tchad en perdition.

Trois milliards 400 millions F. C’est la somme dont a besoin la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) pour se rééquilibrer financièrement. Les comptes de la Commission sont en effet loin d’être fournis comme il a été relevé lors de la dernière réunion des ministres des pays membres de la CBLT en janvier dernier au Tchad. Au cours de cette rencontre, les ministres ont également procédé à des reformes institutionnelles avec la nomination de 12 nouveaux directeurs, dont trois Camerounais.
C’est pour informer le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, de cette situation que le secrétaire exécutif de la Commission, Ganduje Abdullahi Umar, a été reçu vendredi dernier. Il s’agit de sa deuxième visite à la Primature en l’espace de sept mois. A chaque fois, les deux hommes ont évoqué l’assèchement du Bassin du lac Tchad.

La situation dans cette zone est, en effet, dramatique. L’étendue d’eau est passée de 25 000 km2 en 1964 à près de 2500 km2 aujourd’hui. Les changements climatiques, combinés à une plus grande utilisation des eaux du lac et des rivières pour l’irrigation - la population du bassin a doublé dans l’intervalle, et l’irrigation a quadruplé entre 1983 et 1994 - expliquent cet état des choses. Il a donc encore été question de la solution envisagée par les pays membres de la CBLT. A savoir, le transfert d’une partie des eaux du fleuve Oubangui, qui prend sa source en RDC, jusqu’au bassin du Lac Tchad.

Ganduje Abdullahi Umar a affirmé au Premier ministre camerounais que les études de faisabilité étaient en cours et que le consultant retenu travaille actuellement sur les données scientifiques de cette opération. Les études devront offrir une solution d’appui al-ter-na-tive au faible niveau en créant, à travers un barrage situé dans la région de Pa-lam-bo en Ré-pu-blique Cen-tra-fri-caine, une réserve d’eau suffisante pour le transfert de l’eau et la pro-duc-tion d’éner-gie, tout en per-met-tant la na-vi-ga-tion pen-dant la dé-crue. Philemon Yang a pour sa part rassuré le secrétaire exécutif de la CBLT sur l’engagement du Cameroun à prendre toutes mesures urgentes, dans les plus brefs délais, afin de garantir la survie du Lac Tchad.
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