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Dossier de la Rédaction

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Togo : présidentielle sous haute surveillance

Les Togolais se rendent aux urnes aujourd’hui pour élire leur président.
C’est aujourd’hui que les Togolais élisent leur président. La campagne pour cette élection présidentielle à un tour, où s'affrontent sept candidats, s’est achevée avant-hier à minuit.

Ce jour-là à Lomé, la principale coalition de l’opposition a démontré sa force de mobilisation électorale, a constaté l’AFP.

De son côté, le président sortant Faure Gnassingbé a de nouveau appelé les Togolais à ne pas contester les résultats du scrutin de ce jeudi, au cours d’un grand meeting dans l’après-midi de mardi à Kara (420 km de Lomé), selon les médias locaux.

Dans le stade municipal de la capitale, quasiment plein, une foule en délire a salué aux cris de "Obama, Obama" le candidat de l’Union des forces du changement (UFC), Jean-Pierre Fabre. Le candidat se tenait main dans la main avec le président du parti, Gilchrist Olympio. Etait également présent le candidat écarté par la Cour constitutionnelle, Kofi Yamgnane.

M. Fabre a présenté l’établissement de "l’Etat de droit" et le "redressement de l’économie nationale" comme ses priorités, en accusant les régimes du général Gnassingbé Eyadéma (1967-2005) puis de son fils Faure Gnassingbé (2005-2010) d’avoir "mal géré et détourné" les ressources du pays. "50 ans après l’indépendance, il n’y a pas d’eau potable dans certains quartiers de la capitale. Ce gaspillage-là, c’est terminé", a-t-il lancé, en langue mina (du Sud).

L’opposition n’avait pas tenu de rassemblement de cette ampleur au cours des précédentes campagnes de 2005 (présidentielle) et 2007 (législatives). "Nous allons réunir 92% des voix à Lomé", fief traditionnel de l’opposition, a avancé M. Fabre, en ajoutant "je ne sais pas par quelle magie, ils (le parti au pouvoir) vont gagner, j’attends de voir", évoquant ainsi la possibilité de fraudes électorales.

Faure Gnassingbé et le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir depuis 40 ans) ont réuni une importante foule sur l’esplanade du palais des Congrès de Kara, selon les médias locaux. Le président sortant a de nouveau adressé un appel solennel au peuple togolais, pour qu’aucune violence ne suive l’annonce des résultats, comme en avril 2005, quand son élection contestée avait été suivie d’un bain de sang (400 à 500 morts selon l’ONU). "Nous savons tous qu’il n’y aura qu’un seul vainqueur, quoi qu’on fasse (...). Nous devons nous préparer à respecter le choix du peuple (...), ne pas contester ce qu’il dit par des actes de violences, des revendications stériles et en fait inutiles", a-t-il dit, dans une déclaration diffusée par la télévision LCF.

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