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Dossier de la Rédaction

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Les scènes « Révélation » illuminent le Massao

Après les atermoiements du début, le concours des jeunes talents de la musique féminine tient le public en haleine.
Le Massao est lancé. Après les nombreux atermoiements du début et les couacs liés à l’organisation, c’est le concours des jeunes talents qui, pour l’instant « sauve » en quelque sorte le Festival international de voix de femmes. « Ceux qui espéraient un échec du festival peuvent repasser », confie du reste un membre de l’organisation. Le comité d’organisation est plus serein. « Les choses se mettent progressivement en place. A ce jour, nous pouvons confirmer la présence d’artistes comme Dobet Gnahore et Kaïsa Doumbe », confie Stéphane Tchakam de la cellule de communication. Certes, ce n’est pas encore la grande affluence sur le site. On peut cependant noter la présence de certains exposants, ainsi que celle de quelques sponsors. Les scènes « Révélation » ont débuté lundi dernier. Les chanteuses se produisent en exécutant deux chansons de leur propre répertoire. Elles doivent par ailleurs obligatoirement interpréter la chanson « Malaïka » de Miriam Makeba, à qui le Massao rend hommage cette année. Un jury note les prestations des jeunes talents et la finale du concours aura lieu ce samedi.

Mardi, six jeunes artistes, venant de divers horizons du pays, ont tenu le public en haleine. Eddy Berthy, tendance World music a un album à venir en avril prochain. Question chaleur, Léa Jinn originaire de la Lekié, a su réveiller le public, notamment grâce à sa version bikutsi très animée de « Malaïka ». Mention spéciale à Esmeralda, originaire de la Sanaga-Maritime métissée par la Martinique. Plus sensuelle, elle a, du haut de ses nombreuses années de carrière, offert une version très «Makoume» de la célèbre chanson de Mama Africa.

Coup de cœur pour Germaine Noumana. L’artiste, originaire également de la Lekié, a offert une prestation spirituelle avec des chansons religieuses. « O ne Zamba » (« Tu es Dieu », Ndlr) et « Ening » (« La vie ») aux rythmes du bikutsi et de l’ekan ont marqué sa différence des autres. Pour sa première participation au Massao, elle espère pouvoir lancer sa carrière. «Le fait d’être acceptée ici prouve que les organisateurs croient en moi. Ce qui m’encourage davantage. J’ai une prémaquette et je compte entrer en studio avant le mois de juin», confie l’artiste après sa prestation. La compétition se poursuit tous les soirs à la Place du Gouvernement à Bonanjo.

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