Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Mango Night veut d’autres fruits

La scène de Mango Tree a récemment annoncé une nouvelle configuration pour cette année.
Tenez-le vous pour dit : la scène urbaine trimestrielle pour jeunes talents Mango Night sera payante pour le public. Ainsi l’ont assuré Corry Denguemo et Paulin Bidzogo. La Mango team, après quatre éditions qui ont permis d’accrocher des fidèles, n’ouvrira ses portes qu’à ceux qui se seront munis d’un ticket, au montant non encore fixé. Donc, en mai prochain, argent en poche.

Sinon, lors de la dernière édition, le 26 février dernier au centre Petit tam-tam de Nlongkak à Yaoundé, on a encore eu droit à un spectacle intéressant. Quoique gâché par une régie son et lumière pas toujours à la hauteur. Mais on ne saurait accuser seulement la technique. Même si tout avait bien commencé. Dès 20h, une jeune chanteuse, Eva-H, ouvrait la soirée par une chanson aux lents décibels. Guitare, basse, percussions et claviers s’effleuraient dans une berceuse métissée, entre douceur et cadences. Pour un morceau plein de charme. Quelque peu monotone cependant. Et la suite de la prestation d’Eva-H n’a pas été très heureuse : une voix qui manquait de discipline, une guitare qui déraillait souvent, un tout qui s’essoufflait…

L’essoufflement a continué avec le groupe de hip-hop C-Minaire, qu’on a connu dans une meilleure forme musicale. Surtout avec cette régie qui n’en finissait pas de faire des siennes. Mais cela saurait-il justifier que les voix du trio aient été couvertes par les instruments, des voix qui ne se distinguaient pas les unes des autres, et qui faisaient plus de bruit que de musique ? Et toujours cette monotonie dans les arrangements… malgré leur hommage au peuple bassa qui a revigoré le public. Un public que Wilfried Etoundi, par métier, malgré les aléas, réussira à intéresser, et comment ne pas, avec un tel toucher de guitare ! Avec aussi des débuts de chanson qui rappellent par certains côtés des notes made in Richard Bona, avec un Joker Wandji à la batterie. Même si on avait l’impression que la voix de chanteur à texte d’Etoundi ne nécessitait une section rythmique aussi riche.

N’empêche, à 22h, le public s’en est allé sur un bon souvenir, avec la prestation des Black Roots, qui ont offert un voyage dans les profondeurs du Cameroun, un terroir de sonorités et de danses, mixé à des airs de jazz et de Mbaqanga des townships sud-africains. Alors, rendez-vous en mai pour la suite.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière