Ils ont notamment offert à l’hôpital Louis Paul Aujoulat d’Efok, jeudi dernier, un service complet d’imagerie médicale.
Un service d’imagerie. Avec une unité de radiologie complète offerte par l’université catholique de Lille à travers l’association Raoul Follereau, une salle aménagée par le professeur Michel Bayart pour l’accueillir, un groupe électrogène de 30 KWA pour parer aux coupures intempestives d’électricité offert par l’association des amis de l’hôpital d’Efok dont le siège est à Lille. Mais aussi deux forages. C’est entre autres, ce qui constitue les dons reçus jeudi dernier par l’hôpital Louis Paul Aujoulat (HLPA) d’Efok, pionnier des hôpitaux de la Fondation médicale Ad Lucem au Cameroun (FMALC) construit en 1937. Des dons évalués à plus de 60 millions de F, d’après le Dr Théodore Bidjogo Atangana, administrateur-directeur général de la FMALC. Ces dons devraient contribuer de façon sensible à atteindre l’objectif affiché par la fondation de spécialiser l’HLPA d’Efok « dans la chirurgie traumatologique pour répondre aux sollicitations nées des nombreux accidents de circulation sur l’axe Bafoussam-Yaoundé ».

Cette cérémonie d’inauguration du service d’imagerie médicale et de réception de dons, très courue et présidée par le sous-préfet d’Efok, a connu la présence d’un invité surprise. Alain Aujoulat, fils du Dr Louis Paul Aujoulat, fondateur de la FMALC, était là. Une « coïncidence heureuse » d’après le Dr Théodore Bidjogo Atangana. En tout cas, une présence que la présidente du conseil d’administration, Madeleine Tefack, a qualifiée de «signe des temps », à interpréter comme la satisfaction du fondateur de la FMALC, des actions faites en faveur de la pérennisation de son œuvre.

La cérémonie aura d’ailleurs été un prétexte pour les responsables de la fondation d’apprécier le Plan de Développement stratégique de cette fondation. Un vaste programme validé par son assemblée générale du 25 avril 2009, et qui définit, aux dires de la présidente du conseil d’administration, la vision de la fondation Ad Lucem à l’horizon 2015. Un plan dont l’un des objectifs essentiels est « la création des services spécialisés pour améliorer l’offre et la qualité ». Et une vision à laquelle ont adhéré sans réserve ses partenaires français. Notamment, le professeur Michel Bayart qui, a pris « l’engagement solennel lors du 70e anniversaire » de la FMALC, de remettre l’HLPA d’Efok à niveau. Cet engagement avait permis jusqu’alors, la rénovation du bloc opératoire, service-phare de l’HLPA.