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Dossier de la Rédaction

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Réfugiés: Le HCR satisfait du Cameroun

Arrivé au terme d’une visite de quatre jours au Cameroun, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés a été reçu en audience, vendredi dernier au palais de l’Unité, par le président Paul Biya. Antonio Guterres a remercié le Chef de l’Etat pour son engagement en faveur de la sécurité et de l’épanouissement des réfugiés actuellement dans notre pays. Il s’est par ailleurs dit très satisfait des dispositions prises par les autorités camerounaises.

Le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) reçu vendredi dernier par le chef de l’Etat.

Entendre un haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) exprimer sa « totale » satisfaction pour la manière dont les réfugiés sont traités dans leur pays d’accueil est très rare. On est plutôt habitué aux récriminations de l’agence onusienne contre le pays-hôte. D’où la joie d’entendre vendredi dernier António Guterrès, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, donner une mention spéciale au Cameroun pour la manière dont notre pays traite les quelque cent mille réfugiés actuellement sur notre territoire. C’était à la fin de l’audience d’une heure que le chef de l’Etat lui a accordée vendredi dernier.

Arrivé dans notre pays mardi 2 mars, António Guterrès en est reparti vendredi 5 mars, quelques heures seulement après avoir rencontré le président de la République. C’est un homme rayonnant de joie qui s’est adressé vendredi à la presse nationale sur le perron du palais présidentiel : «je suis venu exprimer ma profonde gratitude au président de la République pour ce qui me semble une politique exemplaire, mise au point par le président, assumée par le gouvernement et vécue par le peuple camerounais ». Cette politique, c’est celle que le président Paul Biya a mise en place depuis 2005 pour accueillir et héberger au Cameroun plus de101.000 réfugiés de quelque trente nationalités fuyant les troubles dans leurs pays d’origine, une politique de solidarité qui ne s’est jamais démentie. C’était-là le premier objectif de la mission de M. António Guterrès au Cameroun.

Le second objectif était d’attirer l’attention de la communauté internationale sur ce que Le patron du HCR considère comme la crise la plus oubliée dans le monde aujourd’hui : celle de la République centrafricaine. Et il explique : « Dans les grandes chaînes de télévision internationales, on vous parle des drames en Afghanistan, en Irak, en Somalie, parfois en RDC, mais jamais en Centrafrique. Or, il y a là-bas un drame humanitaire énorme ». Drame dont le Cameroun porte courageusement le plus lourd fardeau.

Manifestement ému par la grande générosité de notre pays envers les réfugiés centrafricains, António Guterrès croit qu’il est de son devoir d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’appuyer les communautés d’accueil qui ont également des besoins de santé, d’éducation et qui sont obligées de partager leurs maigres ressources avec les nouveau-venus. Il en a discuté avec le président de la République, mais aussi avec certains membres du gouvernement.

En quoi va consister cet appui au Cameroun, António Guterrès en a levé un pan de voile : « on va mobiliser l’ensemble des agences onusiennes pour créer un programme d’assistance aux réfugiés susceptible de se développer en un appui aux communautés locales ». Au 31 décembre 2009, le Cameroun abritait environ 101269 réfugiés dont 80.880 en provenance de la RCA. On les retrouve principalement dans les régions de l'Est et de l'Adamaoua, limitrophes de la République centrafricaine.

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