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Dossier de la Rédaction

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Association cotonnière africaine : On élalobore de nouvelles stratégies à Yaoundé

Maintenir la compétitivité du coton africain dans un marché miné par les subventions est un véritable challenge.

 

Cette année, à l’occasion de la tenue de ses huitièmes journées au Cameroun, l’Association cotonnière africaine (ACA) a pris une décision majeure : arrêter les jérémiades pour trouver des solutions à ses problèmes. En marge de la communication gouvernementale qui a eu lieu vendredi dernier sur la tenue de cet événement au Cameroun, Iya Mohammed, directeur général de la Société de développement du Coton (Sodecoton), a confié que pour la première fois, le thème de la célébration prévue du 11 au 13 mars, n’aura pas de rapport avec les subventions accordées aux cotonculteurs américains et européens, maintes fois dénoncées, mais toujours d’actualité.


Yaoundé devrait accoucher des stratégies plus efficaces pour donner au coton africain toute la place qu’il mérite sur le marché international, redonner l’engouement aux producteurs locaux en diversifiant leurs revenus, repenser de nouvelles techniques de production en mettant à contribution les biotechnologies. A ce sujet, l’utilisation des semences OGM (organismes génétiquement modifiés), déjà effective au Burkina Faso avec des résultats probants, est une piste sérieuse dans l’optique de l’augmentation des rendements.

L’ACA compte ouvrir à Yaoundé, une autre page de son combat pour le dynamisme de la filière cotonnière africaine. Certes, sa vision quinquennale 2010-2015 est en cours d’élaboration. Y figure en bonne place le renforcement des stratégies d’alliance.

L’Assemblée générale de l’Association, a récemment, réitéré la nécessité d’œuvrer pour sauver les filières cotonnières sinistrées par la crise financière internationale. Il faut les sauver par une organisation efficiente, c’est sa mission première. L’ACA doit aussi être un cadre d’échanges d’expériences entre les sociétés cotonnières africaines sur plusieurs plans : industriel, commercial, agronomique, etc.

L’enjeu est grand : sur 53 pays que compte l’Afrique, 37 produisent du coton pour près de 100 sociétés d’égrenage. 20 millions d’agriculteurs s’adonnent à la culture du coton. C’est dire le potentiel humain qui gravite autour de l’activité. Mais il faut un secteur performant et pour cela, il convient de diffuser les bonnes pratiques d’un pays à l’autre.

Il faut passer de la petite exploitation familiale à de grandes productions qui allient les rendements adaptés. Car en face, il y a des concurrents féroces, les Etats-Unis mais aussi l’Inde avec une percée certaine sur le marché international. Ses producteurs sont aussi subventionnés. Il y a surtout la Chine considérée comme l’usine cotonnière du monde. L’ACA a pourtant une arme efficace : intensifier le combat de la qualité. Avec la détermination et la mobilisation des producteurs de coton et des sociétés cotonnières du continent, le coton africain peut être sauvé. Les producteurs doivent à cet effet bâtir des organisations fortes, capables de peser dans les discussions internationales concernant la filière.

L’ACA a été créée le 19 septembre 2002 à la veille de la réunion de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), à Cancun (Mexique), où la question des subventions cotonnières a été au centre des débats. L’ACA a pour mission d’organiser et de défendre les filières cotonnières africaines en facilitant leur intégration mais également en s’impliquant dans l’action pour améliorer la qualité de la fibre africaine.

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