La troisième édition de « Pâque en chansons », initiative d’Odile Ngaska, a été organisée samedi à Yaoundé.
La manifestation en était rendue à sa troisième édition. « Pâque en
chansons » épisode III s’est donc déroulée samedi dernier à Yaoundé.
Plus précisément au Centre culturel français François Villon, où a eu
lieu un concert de musique religieuse samedi dernier. En bonne place de
la manifestation, la chanteuse Odile Ngaska, initiatrice de l’événement
et promotrice du centre de formation Alamba, dont des produits sont
aussi montés sur la scène du Ccf. Comme les habitués de l’artiste
pouvaient s’y attendre, les voix des différents chanteurs et autres
choristes se sont élevées pour la louange au Très-Haut. Rien d’étonnant
à la veille d’un dimanche pascal.
Les jeunes membres du groupe « Archangélique » ont ouvert le
bal, tentant de chauffer une salle qui se remplissait progressivement.
Pour cela, ils demanderont «sa dynamique » à Jésus. Avant de se
révolter, et de crier « Assez ! » contre des péchés sociaux comme la
pédophilie ou la corruption… La soirée va se poursuivre, les artistes
chantant leur adoration sur des rythmes de diverses aires culturelles
du pays, non sans un clin d’œil à des sonorités colorées world music.
Le public semble captivé : à un moment, ça se lève et ça danse dans
différents coins de la salle. Sur la scène et entre les rangées de
siège, les sautillements jubilatoires ne se comptent plus.
Puis Odile Ngaska fait son entrée. De sa voix forte, donnant
l’impression d’être poussée jusqu’au bord de la rupture, elle poursuit
avec la louange : « Dieu Tout-Puissant, que tu es grand ! », puis sert
son « Teli ma zen » et d’autres œuvres de son cru. Le concert se voudra
joyeux jusqu’au bout, et aura enregistré la prestation de Denise
Mboulet Riff, chanteuse de gospel venue de France. En attendant la
quatrième édition, l’organisation de « Pâque en chansons » a annoncé
que les recettes de cette année vont aller aux centres d’accueil pour
enfants déshérités.