La compétition a vu la participation de plusieurs pongistes venus des
six régions camerounaises.
Des cinq finales au programme, aussi bien en cadets que chez les
messieurs, en passant par celle en double messieurs et dames, la finale
messieurs aura été la plus disputée. Depuis plusieurs saisons, le trio
Viang Bengono, Simon Ebodé et Yannick Amougou animent le monde de la
plus petite balle au Cameroun. L’Open de Yaoundé, disputé samedi dernier
au club des Brasseries du Cameroun, n’a pas dérogé à la règle.
En l’absence du deuxième, la finale ne pouvait opposer que Viang
Bengono, plusieurs fois champion du Cameroun et n° 1 national, à Yannick
Amougou. Au coup d’envoi de la finale, le n° 1 national avait comme
toujours, la faveur des pronostics. Le premier set lui est d’ailleurs
favorable puisqu’il le remporte facilement (11 – 5). A ce moment,
d’aucuns pensent alors que cette finale ne sera qu’une formalité pour
Viang Bengono. C’était sans compter avec la détermination d’un Yannick
Amougou sans doute lasse de jouer les seconds rôles. Le n° 3 national
remporte âprement le second set (12 – 10). Le troisième est plus
disputé. Yannick Amougou l’emporte tout de même (14 – 12). A 2-1, les
spectateurs s’attendent à voir un réveil fulgurant de Viang. Mais, il
est rapidement désillusionné par plusieurs revers précis de son
adversaire, visiblement dans un beau jour et qui l’emporte 11 – 3. Score
final, 3-1. « Je suis heureux d’avoir remporté ce tournoi face à la
meilleure raquette du moment au Cameroun », a déclaré le vainqueur.
Chez les dames, la victoire est revenue à Tayim Mercy qui a disposé de
Ella Essebe (3-0). Dans la catégorie cadette, Ngo Baye l’emporte devant
Nkouendje (3-1), alors que dans cette même tranche, dans la catégorie
masculine, Alex Ninkwango a eu raison de Ogen Ndanjong par 3 sets à 2.
En double messieurs, la paire Nguemnang/Amougou a été trop forte face à
Tsala et Vouffo. Score finale 3-0. Enfin, la finale des vétérans, entre
le président de la Fédération camerounaise de tennis de table (Alfred
Bagueka Assobo) et le directeur technique national (Guillaume Mutlen)
n’a pas laissé le public indifférent. Le score 3-2 pour le DTN témoigne
de l’âpreté de cette finale.