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Dossier de la Rédaction

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Un journaliste poursuivi pour escroquerie

Victor Bosco Kelbakal est passé devant le juge mardi, pour une affaire de plus de deux millions de F. Il plaide non coupable.


Selon les explications du plaignant, l’affaire remonte à novembre 2009. A l’époque, il est accusé d’outrage à corps constitué par Madeleine Tchuinté, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Alors qu’il est détenu, son seul contact est son collaborateur, V. B. Kelbakal, qui lui sert aussi de « pseudo conseil », dit-il. Et d’ajouter que « c’est lui qui gardait mes téléphones, mon caméscope et certains de mes documents. Un jour il m’a fait comprendre que le procureur avait fixé ma caution à deux millions de F, que mon frère aîné lui a remis. Entre temps, un ami lui a donné 200.000 F et je lui en ai ajouté 50.000 pour diverses tâches. J’ai été jugé et condamné à 14 mois de prison. C’est à ma sortie de prison que je constate que tout était du bluff », regrette le DP. D’où la plainte pour escroquerie et rétention sans droit des biens d’autrui.


Mardi, alors que Michel Mombio demande le renvoi de l’affaire, afin de présenter ses témoins, le conseil de l’accusé requiert pour sa part la mise en liberté conditionnelle de son client. Mais pour le PR, le garant proposé (père de l’accusé), est trop vieux (58 ans). « On aura du mal à le prendre à la place de son fils. Encore que si on le prenait, on serait obligé de gérer des problèmes d’hypertension, diabète ou tout autre chose dus à son âge», explique le PR, qui requiert par ailleurs un renvoi ferme pour comparution des témoins. Le juge adhère et renvoie les parties au 8 juin prochain. C’est une histoire de journaliste contre journaliste. En l’occurrence, Michel Mombio, plaignant et par ailleurs directeur de publication (DP) du journal « L’Ouest républicain » qui paraît à Bafoussam, et son ex-collaborateur, Victor Bosco Kelbakal. Mardi, dans l’une des salles d’audience du tribunal de première instance du Yaoundé Centre administratif, les deux hommes de médias étaient devant la barre, V. B. Kelbakal accusé d’escroquerie et rétention sans droit de la chose d’autrui. Autrui n’étant nul autre que son ex DP. Le greffier rappelle les faits. On apprend alors que V. B. Kelbakal aurait perçu la somme de 2.250.000 F des proches de M. Mombio, pour payer la caution de ce dernier, fixée par le procureur de la République (PR). De l’argent qu’il n’aurait jamais reversé à quiconque. L’accusé, jusque là détenu à la prison centrale de Kondengui, plaide non coupable. A sa suite, son conseil demande sa mise en liberté conditionnelle, et présente le père du journaliste comme garant.

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