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Dossier de la Rédaction

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Pesticides : La Cemac « pulvérise » ses champs

Une formation est dispensée depuis mardi dernier à Yaoundé sur la gestion,lréglementation et l’évaluation des risques liés à ces produits.

L’utilisation des pesticides, c’est la garantie d’une moisson abondante et de bonne qualité. Toutefois, un pesticide de mauvaise qualité suppose de graves dommages non seulement pour le rendement, mais aussi et surtout pour la santé humaine. Les frontières poreuses de la zone Afrique centrale ne sont malheureusement pas favorables au contrôle du commerce des pesticides qui fleurit dans une région où un peu plus de trente millions d’habitants vivent de l’agriculture.

Au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), un organe a été créé en 2007 pour réguler la gestion des pesticides dans la sous région. C’est dans le cadre de l’accomplissement de cette mission que le comité inter- Etats des pesticides d’Afrique centrale (CPAC) a réuni à Yaoundé les experts des pays membres de la CEMAC autour d’Orange House Partnership (OHP), un réseau d’experts spécialisés dans la gestion et l’évaluation de risques, qui apportent leur expertise aux acteurs de la sous région afin qu’ils puissent maîtriser tous les outils leur permettant de contrôler la qualité de ces produits chimiques.

Cet atelier marque le début des sessions communes d’homologation de la CPAC. Celle qui se tient actuellement doit aboutir à l’élaboration des normes dans le secteur des pesticides. Normes qui devront être respectées tant à l’intérieur de la sous région CEMAC, qu’à l’extérieur, surtout en ce qui concerne les produits importés. Selon Nazaire Nkouka, le président du CPAC, un laboratoire de contrôle des pesticides en Afrique centrale est en cours de création, question d’harmoniser les normes de fabrication des pesticides. Pour Benoît Bouato, le secrétaire permanent de la même structure, des commissions nationales de contrôle des pesticides verront le jour très bientôt dans chaque pays membre de la CEMAC, pour s’assurer que les produits qui sont utilisés dans cette zone sont conformes aux normes de la sous région et à celles des pays vers lesquels les produits sont exportés.

Pour la journée de mardi, les participants ont eu droit à deux exposés du toxicologue Coréen, Yong-Hwa Kim et du directeur général de l’OHP, Herman Koëter sur les principes d’analyse des risques liés aux pesticides. Un des six modules autour desquelles se déroule cette formation qui s’achève aujourd’hui.

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