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Dossier de la Rédaction

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«Grand Yaoundé»

Il faudrait sans doute lire dans la mise en place du comité de pilotage de l’aménagement et de construction du «Grand Yaoundé», la volonté du gouvernement de sortir un vieux dossier des tiroirs.

A moyen terme, une bonne projection sur la modernisation de la capitale ne peut pas ne pas prendre en compte les bourgades périphériques : Mbankomo, Soa, Mfou, Okola, Nkolafamba… Or cette option est inscrite dans le Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (Sdau) de Yaoundé horizon 2020, révisé en 2003 et dans l’ « Etude stratégique de développement de la ville de Yaoundé et de son aire métropolitaine de Yaoundé », menée par le ministère du Développement urbain et de l’Habitat (Minduh) à la demande expresse du Premier ministre. Ces deux documents devraient par conséquent constituer des textes de référence au comité de pilotage institué par décret du Premier ministre.

L’aménagement d’une ville en pleine croissance passe parfois par des choix stratégiques de grande portée. Cela peut être la juxtaposition entre la vieille ville et une cité nouvelle à bâtir. Comme ce fut le cas dans la capitale du Burkina avec la naissance de « Ouaga 2000 », ou plus loin de nous, le « Nouveau Quebec » dans la capitale de la province francophone du Canada. Une autre voie consiste à déloger la capitale au profit de la création d’une nouvelle ville. Ainsi sont nées Abuja et Yamoussokro pour décongestionner respectivement Lagos au Nigeria et Abidjan en Côte d’Ivoire. La vision du gouvernement pour Yaoundé à l’horizon 2020 n’est pas loin quant à elle du modèle parisien d’un développement de banlieues autour du noyau de la ville. Dans un mouvement où la ville transforme progressivement les villages alentour. Cette formule sied sans doute davantage à Yaoundé où l’urbanisation sauvage précède généralement les plans cadastraux, où les populations occupent parfois le terrain avant que l’on ne songe aux lotissements, où les projections à long terme sont rares sinon battues en brèche. A l’exemple du stade Ahmadou Ahidjo qui n’a plus d’omnisports que le nom, l’espace alentour prévu pour la construction d’autres infrastructures sportives ayant été occupé par des maisons d’habitation. L’un des gros défis à Yaoundé se trouve dans la fluidification de la circulation. La communauté urbaine et le Minduh s’attèlent déjà à cette entreprise. A travers des réalisations comme le giratoire avec souterrain de Nlongkak, l’aménagement de l’axe «Trois statues» - Voirie municipale, le bitumage de routes transversales dans les quartiers Nkolndongo, Essos, Messa, Kondengui et autres, l’élargissement de la pénétrante de la ville. Un chantier auquel viendront s’ajouter la construction d’un certain nombre d’ouvrages dont des échangeurs et des routes à plusieurs voies.

Il s’agira au total de relever quatre défis, selon l’ambition des autorités en charge du dossier : rendre Yaoundé plus rayonnante ; plus accueillante et plus agréable à vivre ; réunifiée et rééquilibrée ; mieux accessible.


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